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Sous un ciel politique nuageux, les récentes nominations de Copains Coquins au Gabon ont suscité des interrogations profondes quant à la compétence et à l’équité dans la distribution des responsabilités. Alors que certains défendent ces choix au nom de la compétence, de nombreux Gabonais remettent en question la légitimité de la notion selon laquelle seules les familles des dirigeants sont pourvues de compétences dans un pays comptant plus de 2 millions d’habitants. Cette controverse souligne l’urgence d’une remise en question des critères de sélection et d’une réorientation vers l’équité pour le bien de la nation.
Loin de l’argument central de ceux qui soutiennent les nominations sur la compétence des personnes concernées. Il est crucial de se demander si une nation aussi diversifiée et riche en talents que le Gabon ne peut pas offrir une palette de compétences variées en dehors des cercles familiaux. Les multiples nominations entre proches, notamment la récente nomination du mari de Laurence Ndong au poste de Directeur Général Adjoint de l’ARCEP, une entité relevant du ministère dont elle a la charge, mettent en évidence la nécessité d’une introspection collective sur la manière dont les institutions fonctionnent et sur la distribution des opportunités.
Il est impératif que chaque citoyen ait la chance de contribuer au développement de son pays, indépendamment de ses liens familiaux. Les nominations répétées de membres de certaines familles posent la question fondamentale de la méritocratie et soulignent le besoin pressant d’un changement de mentalité. Il est temps de promouvoir une culture où la compétence et la méritocratie guident les choix de nomination, plutôt que les liens familiaux.
Les inquiétudes ne se limitent pas à la simple question de compétence, mais s’étendent également à la manière dont de telles décisions seront sanctionnées, en particulier en ce qui concerne les liens familiaux. La transparence dans le processus de sélection et la responsabilité envers le public devraient être au cœur de toute réforme visant à garantir que les nominations sont justes et basées sur des critères objectifs.
Une révision en profondeur de divers domaines est nécessaire pour éviter de répéter les mêmes erreurs et pour créer un Gabon où l’avenir n’est pas déterminé uniquement par les relations familiales. Il est temps de considérer sérieusement la mise en œuvre de réformes institutionnelles visant à garantir que les opportunités soient ouvertes à tous, créant ainsi un environnement propice à la diversité des compétences et des perspectives.
Les nominations controversées entre copains coquins au Gabon soulignent l’urgence d’une réforme profonde dans la manière dont les responsabilités sont attribuées. La nation gabonaise mérite un leadership fondé sur la compétence et la méritocratie, offrant à chaque individu la possibilité de contribuer à la prospérité du pays. La remise en question des critères de sélection actuels et une volonté ferme de promouvoir l’équité sont essentielles pour restaurer la confiance du public et bâtir un avenir plus juste pour tous.
