Dans un tourbillon saisissant, Monsieur Emvo Ebang Olivier, le Secrétaire Général et porte-parole du BDC, et son acolyte Monsieur Charles Obame Assaghle, Conseiller politique de la présidente du parti, ont décidé de faire leurs adieux fracassants à la formation politique de feu Christian Mavioga samedi 30 mars. Leur départ soudain jette le parti dans une tempête politique digne d’une partie de poker, avec d’autres membres qui semblent déjà préparer leurs valises.
Dans sa lettre de démission, Monsieur Olivier Emvo Ebang n’a pas manqué de souligner l’atmosphère » hostile » qui règne au sein du BDC, où la loyauté et la transparence ont foutu le camp et sont devenues aussi rares qu’un chat en train de nager dans le Woleu.
Depuis la regrettée disparition du fondateur du parti, Guy Christian Mavioga, sa femme a pris les rênes en écartant les membres originaux pour régner en maîtresse incontestée. Cette situation a alimenté des tensions internes jusqu’à ce que la goutte d’eau fasse déborder le vase : la désignation d’un individu qui n’a jamais été membre du BDC pour représenter le parti au Dialogue national et dont la fiche d’adhésion a été établie à la hâte pour la circonstance avons-nous appris. « Malgré mes tentatives désespérées de maintenir l’unité, j’ai été confronté à des forces »axifuges » qui ont sapé mes valeurs et mon engagement », a déclaré l’ex-numéro deux du BDC dans un langage ferme.
La lettre de démission de l’ex SG du BDC
Ces démissions théâtrales laissent le BDC dans un état de désarroi total, semblable à un navire en plein naufrage, sans un véritable capitaine ni carte pour s’en sortir.
Dans un paysage politique déjà aussi incohérent, ces départs ne font qu’ajouter une nouvelle couche de confusion et d’absurdité. Les partisans du BDC se demandent maintenant s’ils doivent rire ou pleurer devant ce spectacle digne d’un sketch de Defundzu.
Alors que le Bloc Démocratique Chrétien tente de recoller les morceaux après la perte de son leader charismatique, une chose est sûre : sauve qui peut, l’ombre des prochaines démissions plane déjà au-dessus du parti, comme un vautour guettant sa proie.
En attendant la prochaine péripétie, le BDC reste plongé dans le brouillard de l’incertitude, avec pour seul réconfort les souvenirs des démissionnaires qui résonnent comme des bouffées d’air frais dans un parti étouffant.