Dans un bouleversement politique saisissant, le Parti Démocratique Gabonais (PDG) est secoué par une série de démissions et de déclarations explosives. Après le départ forcé d’Ali Bongo, dictateur de longue date, une rébellion éclate au sein du parti, menaçant de déstabiliser davantage le parti. Les récentes attaques de l’éminent membre du Bureau Politique, Maître Francis Nkea Ndzigue, et de l’ex-ministre Christiane Bitougat, révèlent les profondes fissures et les luttes de pouvoir qui déchirent le PDG.
Suite à l’expulsion d’Ali Bongo et de sa mère Patience Dabany du PDG, Maître Francis Nkea Ndzigue lance une attaque frontale contre la récente restructuration interne du parti. Dénonçant le « coup de force » et la « violation flagrante » des statuts du PDG, Nkea déclare la guerre à ceux qui ont orchestré la destitution du Distingué Camarade Président (DCP).
Rejoignant les rangs des rebelles, l’ancienne ministre et députée du PDG, Christiane Bitougat, annonce publiquement sa rupture avec le parti. Sur les réseaux sociaux, elle dénonce les « sorciers » du PDG impliqués dans la destitution d’Ali Bongo et de Patience Dabany, lançant ainsi une charge virulente contre les dirigeants du parti.
Cette rébellion menace de plonger le parti dans une crise politique sans précédent. Les tensions et les luttes de pouvoir éclatant au grand jour, exposent la fragilité de cet ex parti au pouvoir depuis des décennies.
L’avenir politique du PDG est plus incertain que jamais. La révolte en son sein met en lumière ses failles et annonce une période de turbulences à venir. Reste à savoir si le parti pourra surmonter cette crise ou s’il s’enfoncera davantage dans le chaos et l’instabilité.