Le Gabon tourne une page sombre de son histoire politique et aspire à un nouveau départ pour le journalisme. Après 14 années de régime dictatorial, marquées par la persécution des voix dissidentes et des pratiques douteuses, l’attribution des subventions à la presse écrite est à un tournant décisif en 2023.
La commission d’attribution des subventions à la presse écrite pour cette année soulève une question cruciale : qui sera le porte-parole des médias privés lors des délibérations ? La réponse à cette question est lourde de sens, car elle incarne l’espoir d’un renouveau et d’une véritable justice au sein de la presse gabonaise.
La presse gabonaise attend que la nouvelle ministre vienne restaurer la justice et de la dignité au sein de sa sphère .
Durant ces années de troubles, l’excellence a été sacrifiée sur l’autel de la corruption et du népotisme. Les moins méritants se sont retrouvés aux premières places, alors que les voix authentiques et méritantes ont été étouffées. La répartition des subventions à la presse écrite a été un reflet tragique de cette époque. Des critères douteux ont été utilisés pour exclure de nombreux organes de presse, parfois avec la complicité de certains acteurs médiatiques. Les représentants des médias lors de ces commissions ont trop souvent plaidé en faveur de leurs intérêts personnels.
Cependant, l’arrivée de nouvelles autorités au Gabon a suscité l’espoir d’une restauration de la justice et de la dignité. Le pays est maintenant sur la voie de la réconciliation et du progrès vers le bonheur collectif.
Dans cette nouvelle ère, il est impératif que les représentants de la presse soient des individus reconnus pour leur intégrité, leur fierté envers leur profession et leur capacité à défendre les intérêts de tous. Ces représentants doivent être choisis par leurs pairs au cours d’une réunion transparente et impartiale. Il est essentiel qu’aucune personne ayant participé à des commissions antérieures avant le coup d’État ne puisse se porter candidate à cette nouvelle sélection. Il est temps pour la corporation de la presse d’entamer un nouveau chapitre avec des représentants frais, engagés et au service de l’intérêt public.
Le Gabon est à un tournant de son histoire médiatique. L’opportunité de restaurer la crédibilité et l’intégrité de la presse est à portée de main. Les yeux du monde sont rivés sur la nation, dans l’espoir de voir émerger une presse éthique et dynamique. La clé réside dans le choix de représentants dignes et honnêtes pour la Commission d’attribution des subventions à la presse écrite en 2023. C’est le moment d’embrasser une ère de renouveau et de prospérité pour la presse gabonaise.