Restauration de l’ordre urbain : chaos à Libreville, tandis qu’Oyem offre un modèle plus humain.

Le 17 janvier 2024, des centaines de commerçants sont descendus dans les rues de Libreville pour exprimer leur désaccord face à la décision du délégué spécial visant à déloger les occupants anarchiques du domaine communal. La colère palpable de ces citoyens traduit le manque de considération envers les conséquences sociales de telles mesures.

Les occupants anarchiques du domaine communal ont été chassés, les échoppes et autres structures ont été détruites. La colère palpable de ces citoyens traduit le manque de considération envers les conséquences sociales de telles mesures. Ci-dessous, une image de la marche de protestation de ces citoyens.

Il est crucial de souligner que des alternatives plus humaines et socialement responsables ont été mises en œuvre ailleurs, offrant ainsi un contraste frappant avec les actions du nouveau patron de la ville de Libreville. Dans la ville d’Oyem, Jean Christophe Owono Nguema le délégué spécial a adopté une approche exemplaire en négociant avec les commerçants concernés et en élaborant des solutions temporaires avant de prendre des mesures radicales, notamment leur relogement dans un site provisoire pendant la période de construction d’un nouveau marché sur l’ancien emplacement. Ce marché devrait être prêt à les accueillir dans un an.

Contrairement à la situation à Libreville, où la décision a été imposée de manière autoritaire, le délégué spécial d’Oyem a mis en place des espaces provisoires de relogement pour les commerçants, permettant ainsi la continuité de leurs activités pendant la période de transition. Cette stratégie a été complétée par un projet de construction d’un marché moderne, prenant en compte les besoins essentiels des commerçants.

Ci-dessous , le délégué spécial d’Oyem a mis en place des espaces provisoires de relogement pour les commerçants, permettant ainsi la continuité de leurs activités pendant la période de transition

Il est impératif que les autorités municipales apprennent de ces expériences positives et adoptent une approche plus inclusive et réfléchie. Au lieu de répéter les erreurs du passé, il est temps de considérer l’aspect social et humain dans la prise de décision.

La situation à Libreville souligne la nécessité d’un leadership municipal responsable. Alors que le délégué spécial chargé de la commune de Libreville suscite la controverse avec des actions drastiques, le délégué spécial d’Oyem se distingue comme un exemple positif, mettant en œuvre des solutions socialement justes et durables. Les citoyens méritent des dirigeants qui privilégient le dialogue et la compassion plutôt que des décisions unilatérales qui ignorent les réalités de la vie quotidienne.

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