Nommé par conseil des ministres le 20 novembre 2020 à la tête de la société Pizolub, jean marie NKOMBE WORA. Semble ne pas être à sa place.
En effet, celui qui connaît l’histoire de PIZOLUB pour y avoir passé 30 ans en tant qu’employé, n’a manifestement pas les qualités managériales et stratégiques qu’il faut pour poursuivre le travail de relance entamé par son prédécesseur.
Pizolub, dont désormais 58 formules made in Gabon sont disponibles et ont reçu des mains du Premier Ministre Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA, l’Agrément au Tarif Préférentiel CEEAC/CEMAC ainsi qu’un Agrément Technique et Industriel après plus de 42 ans, peine à démarrer et trouver une vitesse de croisière malgré toutes ces grandes victoires obtenues par la Direction Générale sortante pour le compte du Gabon.
En effet, 4 mois après son arrivée à la tête de PIZOLUB, l’entreprise est toujours à l’arrêt et les employés sont en détresse.
Si l’on se souvient que Guy Christian MAVIOGA avait su payer les 7 mois de salaires dû aux employés avant son départ définitif de la société, on sait aussi qu’il avait notamment pu obtenir 2,5 milliards de FCFA répartis comme suit:
1 milliards pour les salaires pour 11 mois de salaires (dont 7 mois déjà payés)
1,5 milliards pour l’achat des additifs devant servir au blending de 4000 tonnes d’huiles de base déjà disponibles à PIZOLUB SA.
Soit, encore près de 1,8 milliards de FCFA disponibles à ce jour dans un compte séquestre à la caisse de dépôt et de consignation du Gabon (CDC).
Et pourtant, les employés de ladite entreprise se retrouvent à nouveau sans salaires, sans aucune communication ni explication de la part de jean marie NKOMBE WORA.
Où sont donc passé les fonds pour les mois de salaires restant ?
Pourquoi les employés de PIZOLUB ne sont-ils pas payés depuis 4 mois aujourd’hui ?
Par ailleurs, jean marie NKOMBE WORA n’a toujours pas commandé les additifs nécessaires au blending des 4000 tonnes d’huiles de base dont il dispose pour relancer l’entreprise
Où sont passés les 1,5 milliards alloués à cet effet ?
Une question qui mérite d’être posée, quand on sait qu’avec cette grande production si elle était faite depuis le mois de décembre, elle aurait permis à PIZOLUB d’engranger un peu moins de 6 milliards de FCFA de chiffre d’affaires pour le seul compte du premier semestre de l’année 2021.
Pourquoi cette inertie de la part de la nouvelle direction générale ?
Pizolub qui symbolise parfaitement la vision du Gabon Industriel et des Services tant souhaitée par le Chef de l’État avait pourtant vu l’engagement du Premier Ministre et du Ministre du Pétrole pour sa sauvegarde et sa Relance.
Qui a donc bloqué le démarrage des activités de PIZOLUB ?
Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA, VINCENT DE PAUL MASSASSA OU JEAN MARIE NKOMBE WORA ?
Qui en veut à la vision du Président de la République ?
D’après une source proche du dossier, des esprits noirs seraient entrain de comploter pour procéder au licenciement de 130 Gabonais employés dans cette entreprise mais également, ils chercheraient à sortir l’État Gabonais de l’actionnariat de PIZOLUB afin de se partager les parts.
D’autres sources quant à elles, font état d’un mouvement de grève des employés de PIZOLUB pour protester et revendiquer, afin d’obtenir :
– le paiement des salaires dûs
– l’achat des additifs pour la Relance des activités
– la sauvegarde des emplois
En effet , les revendications des salariés de ladite structure sont d’autant plus légitimes qu’elles s’inscrivent dans la droite ligne de la politique édictée par les plus hautes Autorités de la République en tête desquelles le Président de la République chef de l’État , qui , dans son adresse à la nation du …. a annoncé une batterie de mesures dont L’objectif était de préserver les emplois et sauvegarder les entreprises en cette période de pandémie.
Comment comprendre alors , qu’un pays qui s’inscrit dans une logique de relance de l’économie, devant donc favoriser la création des conditions d’une croissance plus vigoureuse, inclusive et durable puisse s’enliser dans les méandres de la paupérisation absolue .
130 gabonais bientôt au chômage c’est trop !