Le décès d’Oncle Didine, figure emblématique de la culture gabonaise, a mis en lumière une vérité accablante : l’incompétence flagrante de Laurence Ndong, ministre de la Communication et des Médias, dont le silence assourdissant et l’inaction honteuse ont terni cet épisode tragique. Tandis que le Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, a fait preuve de dignité en rendant un hommage émouvant à cet artiste, en se rendant au chevet des proches durement éprouvés, l’absence totale de réaction de la ministre lorsque l’acteur était dans la détresse soulève de vives interrogations sur ses priorités véritables et sur sa capacité à remplir les responsabilités qui lui ont été confiées. Une ministre plus préoccupée par son confort personnel que par le devoir d’accompagner les figures de la culture nationale dans leurs moments de deuil et de reconnaissance.
Comment expliquer que cette responsable, en charge du cinéma gabonais, n’ait pas jugé utile de soutenir une légende nationale en détresse? Si d’autres ministres, comme celui du ministre de la Culture, de la Jeunesse, des Sports et des Arts, le Dr André Jacques Augand, ont su répondre présent, apportant une aide financière durant la maladie d’Oncle Didine, Laurence Ndong s’est murée dans une inertie inquiétante, trahissant la mémoire d’un monument culturel et laissant le Président essuyer des critiques qu’il ne mérite pas.
Le Président Oligui Nguema ne peut tout surveiller ni tout savoir. Il s’appuie sur ses collaborateurs pour signaler les urgences et les injustices. Or, en omettant de se mobiliser, Laurence Ndong a non seulement failli à son devoir, mais elle a également exposé le Chef de l’État à des accusations infondées de « médecin après la mort. »
Cette ministre, qui aurait dû être en première ligne pour porter assistance à un héros national, s’est révélée être une spectatrice passive de son agonie. Où était-elle ? Pourquoi n’a-t-elle pas agi ? Son silence est une trahison, non seulement envers Oncle Didine, mais aussi envers le peuple gabonais qu’elle est censée servir.
Le président de la transition au domicile de Prince de Capistran
Le Président Oligui Nguema mérite un entourage capable de refléter sa vision et son dévouement pour le Gabon. Laurence Ndong a prouvé qu’elle n’est pas à la hauteur. Si des réformes sont nécessaires, elles doivent commencer par la mise à l’écart des ministres inefficaces et le recrutement de collaborateurs dignes de la confiance présidentielle.
Le peuple gabonais est en droit d’exiger des explications: pourquoi un ministre en charge de la culture a-t-il choisi l’inaction? Et pourquoi devrait-il rester en poste après un tel échec? L’heure est venue pour le Chef de l’État de montrer qu’il n’hésitera pas à sanctionner ceux qui entravent son ambition de redresser la nation.
Laurence Ndong, ministre de la Communication, vient de prouver qu’elle excelle dans une chose : le silence. Un silence qui, dans ce cas, est devenu complice de l’injustice. Il est temps qu’elle rende des comptes.