Noël Bertrand Boundzanga vient de battre en retraite. Premier candidat à fuir le champ de bataille électoral, l’enseignant-chercheur a préféré lever le drapeau blanc avant même que les hostilités ne commencent. Ce mardi 4 mars, il a annoncé son retrait de la présidentielle du 12 avril 2025, dénonçant un processus qu’il juge biaisé. Mais au fond, ne serait-ce pas plutôt un prétexte pour ne pas affronter la réalité d’une défaite certaine face à Brice Clotaire Oligui Nguema ?
D’un ton grave et solennel, Boundzanga a déclaré qu’il ne pouvait « cautionner une mascarade », qualifiant l’élection d’être une reconduction du pouvoir actuel sous un autre visage. Il semble cependant oublier qu’il avait lui-même décidé de jouer le jeu avant de claquer la porte. Alors, faute de courage ou stratégie pour se faire passer pour une victime du système ?
Oligui avance, Boundzanga recule : qui suivra ?
Armé de textes juridiques et de grands principes, il invoque la Charte de la Transition et la Charte africaine de la démocratie, comme si la politique était un simple exercice théorique. Pourtant, le terrain est une autre histoire. Face à la réalité du pouvoir et de ses enjeux, Boundzanga a visiblement préféré la sortie la plus honorable possible : celle de la victime indécrottable.
Et maintenant, la question se pose : à qui le prochain tour ? Qui sera le suivant à jeter l’éponge en criant à l’injustice ? Car une chose est sûre, Boundzanga ouvre la voie à une fuite en règle. D’autres candidats suivront-ils son exemple, ou assistera-t-on enfin à un vrai combat ?
En attendant, le président de la Transition, lui, reste en place. Et il semble bien décidé à ne pas voir son fauteuil se vider aussi facilement.
Source GMT
