NDONG MBOULA AU ‘’TOMBAGE’’ : QUE S’EST-IL PASSÉ ?

Il y’a 10 ans aucune manifestation grand public ne pouvait avoir lieu si ce dernier ne faisait pas partie des artistes invités. Ses cachets tournaient entre 1 million et plus. NDONG MBOULA le phénoménal était l’artiste le mieux vendu du GABON avec son album ‘’Etouk Nzome’’ qui avait été en tête des hits parades durant 3 ans d’affilée. Avec 4 trophées aux BALAFONS MUSIC AWARD, le succès de l’artiste avait traversé les frontières.

Invité par le Président Equato Guinéen, le chanteur avait reçu des mains de ce dernier, les clefs d’une Toyota Prado flambante neuve d’une valeur de 30 millions.
Au sommet de la gloire, que s’est-il passé pour que la plus grande star nationale de cette époque chute du haut de sa célébrité pour se retrouver à faire le ‘’clando’’ avec sa voiture toute rutilante qui sera par la suite vendue à un vil prix, et lui-même dans la rue à charger les véhicules de ses amis chauffeurs ?
Accro à la belle vie : séjours hôteliers, fringues de luxe, virées nocturnes avec les belles nanas, le goût excessif du chanteur aux dépenses mondaines avait vite fait de le ruiner.


Pour survivre aujourd’hui, Ndong Mboula le ‘’Phénoménal’’ est réduit à prester pour des cachets n’excédant pas le montant de 100.000 frs la soirée, la preuve de ce déclin nous rappelle, il n’y a pas longtemps, son un appel à l’aide pour financer les travaux d’une maison qu’il avait finalement décidé de construire. Un message qui avait été relayé sur les réseaux sociaux .
Dans la galaxie des artistes qui n’ont pu rien entreprendre durant leurs périodes de gloire, Ndong Mboula rejoint ainsi ses confrères Hilarion Nguéma et Patrick Ibouada qui comme lui et plein d’autres artistes encore broient du noir au quotidien malgré les apparences qu’ils affichent sur les réseaux sociaux et autres médias à travers lesquels ils continuent à vendre du vent au public.
Si le problème d’inconscience et de mauvaise gestion peux être au centre de ces descentes aux enfers, le manque d’appuis des autorités au secteur artistique en fait également partie.
Bien structuré, le Bureau Gabonais des Droits d’Auteur (BUGADA) devrait être un instrument de stabilisation sociale capable de rémunérer les artistes de façon mensuelle ou trimestrielle, une solde conséquente aux diverses exploitations de leurs œuvres. Cela permettra aux grands ‘’flambeurs’’ d’user de leurs argents de manière rationnelle, ainsi il sera évité à certains d’entre eux de se retrouver sur la paille.

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