Dans une séquence dramatique, des individus non identifiés ont récemment fait irruption dans la résidence du patron de la Commission de la CEEAC à Libreville, suscitant une nouvelle source de tension entre le Gabon et l’Angola. Cependant, des voix s’élèvent pour dénoncer cette histoire apparemment fabriquée de toutes pièces, suggérant qu’elle pourrait être utilisée pour discréditer l’image internationale du Gabon et encourager le transfert du siège de la CEEAC en Guinée équatoriale, un souhait ardent du président angolais.
Il est regrettable de constater que des sentiments hostiles envers le Gabon ont conduit à des actions déraisonnables, notamment la création de récits fictifs dans le but de déplacer le siège de la CEEAC hors du Gabon. Cette démarche est non seulement regrettable, mais pathétique, d’autant plus que, parmi tous les diplomates présents au Gabon, seule la délégation en question aurait été victime d’une agression.
Ces actions irresponsables ne font que contribuer à l’instabilité régionale, laissant perplexes ceux qui cherchent à comprendre l’origine de cette hostilité profonde envers le Gabon. Les événements passés, tels que la tentative précédente de déplacer le siège de la CEEAC de Libreville à Malabo, semblent avoir laissé des cicatrices et suscitent désormais des réactions désespérées.
Les accusations de faux braquage et la propagation de rumeurs sont dénoncées comme des pratiques dommageables qui ne contribuent en rien à une compréhension mutuelle. Les insinuations sur de prétendus actes futurs de violence sont jugées inappropriées et ne font qu’ajouter à la confusion.
Il est essentiel de se rappeler les périodes où le Gabon a généreusement apporté un soutien financier à la CEEAC, contribuant aux salaires des fonctionnaires et aux frais de location. Les relations entre nations devraient être basées sur la reconnaissance mutuelle et le respect plutôt que sur des accusations infondées.
Alors que la légitimité de la transition en cours est attaquée, il est impératif d’aborder cette affaire avec prudence. La transition est perçue comme une initiative guidée par des convictions profondes, et il est crucial de respecter les choix internes d’une nation.
Il est grand temps d’œuvrer en faveur d’une compréhension mutuelle et d’une coopération constructive pour le bien-être de notre région. La fabrication de récits et les attaques infondées ne font que desservir cet objectif commun, sapant ainsi les bases d’une coopération régionale pacifique et constructive.