Confronté à d’énormes difficultés financières, PIZOLUB vient de licencier un peu plus d’une centaine de ses employés.
Dans le protocole signé entre l’entreprise et ses ex employés, il est prévu le paiement des arriérés de salaire ainsi des indemnités liées à ce type de rupture de contrat.
Attaché à ce protocole d’accord, les employés sont contraints de céder 10% des sommes qu’ils toucheront à l’Organisation Nationale des Employés du Pétrole (ONEP) auprès de qui, ils ont confié la gestion juridique de leurs licenciements.
Est-il normal qu’un syndicat qui a pour mission de défendre les intérêts des employés manœuvre plutôt dans le sens de les déplumer ?
La réponse est qu’une grosse escroquerie à ciel ouvert semble avoir été mise en place par le syndicat des employés du secteur Pétrole car, au regard de la loi, les salaries ne sont pas tenus de payer des honoraires au syndicat, vu que la mission de cette association est de défendre leurs droits (adhérents ou pas).