Libération de 1000 détenus : Risques potentiels de voir Sylvia Bongo et son fiston dehors ?

L’annonce du Président de transition, le Général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, concernant la libération de 1000 prisonniers au cours de l’année 2024, a été accueillie avec un mélange d’excitation et de prudence au Gabon. Alors que la population se réjouit à l’idée du retour à la liberté des innocents et des détenus politiques, des inquiétudes émergent quant à un possible favoritisme qui pourrait permettre à des criminels notoires de retrouver leur liberté.

Lors de son discours du nouvel an à la nation le 31 décembre 2023, le Président de transition a spécifié que la libération des détenus se ferait conformément aux dispositions légales en vigueur. Cependant, ces assurances n’ont pas dissipé les préoccupations du public, en particulier à la lumière d’événements récents tels que l’exfiltration de l’Écossais Lee White, ancien ministre des Eaux et Forêts, qui aurait fui le Gabon avec le soutien de personnes influentes au sein du nouveau pouvoir.

L’inquiétude monte également quant à la possibilité que des individus puissants, aussi bien au Gabon qu’au sein de réseaux internationaux, utilisent leur influence pour garantir la libération de criminels notoires. Parmi les noms déjà évoqués se trouvent ceux de Sylvia Bongo et de son fils Noureddine, suscitant des interrogations sur d’éventuels liens entre ces individus et des cercles d’influence.

La crainte de favoritisme est exacerbée par l’attitude provocante de l’ancien ministre Lee White, qui, après avoir fui le pays, a ostensiblement défié les autorités nouvellement en place. Cette situation soulève des préoccupations légitimes quant à la possibilité que d’autres criminels puissent profiter de connexions influentes pour échapper à la justice.

Bien que le Président de transition ait assuré que la libération des prisonniers serait régie par des procédures légales strictes, la population reste vigilante, rappelant l’importance de préserver l’intégrité du système judiciaire et de garantir que la libération des détenus serve véritablement la justice et non des intérêts particuliers. Les prochains mois seront cruciaux pour évaluer la mise en œuvre de cette décision présidentielle et pour s’assurer que la justice prévaudra sans égard à l’influence politique ou aux connexions puissantes.

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