Les robots sexuels, désormais en route vers l’Afrique, pourraient-ils représenter une menace pour les hommes du continent ? Ces avancées technologiques révolutionnaires, incarnées par les créations de Realbotix équipées d’organes bioniques de 30 cm, promettent de transformer les normes des relations intimes. Capables de cuisiner, réciter des poèmes, voire même de dormir en position de cuillère, ces robots sont présentés comme l’ultime compagnon, capable de converser après des moments intimes.
En Europe, où ils se vendent déjà à 35 000 euros, ils prévoient de débarquer en Amérique, en Afrique et en Asie avec un prix estimé à 40 000 dollars dès 2025. Mais en Afrique, une telle innovation risque de heurter de plein fouet les valeurs culturelles profondément enracinées. Dans de nombreuses sociétés africaines, les traditions et les rôles de genre sont strictement définis, et l’homosexualité reste souvent stigmatisée voire criminalisée. L’introduction de ces robots pourrait non seulement perturber ces normes sociales, mais aussi menacer la place des hommes dans les relations humaines traditionnelles.
Ci-dessous quelques prototypes de robots déjà en vente en France
Leur coût élevé soulève également des questions d’accessibilité, alors que les priorités économiques en Afrique se concentrent sur des besoins plus urgents tels que la santé et l’éducation. De plus, les risques potentiels de dépendance aux robots sexuels pourraient aggraver les problèmes d’isolement social déjà présents dans certaines communautés.
En conclusion, alors que les robots sexuels représentent une avancée technologique majeure et une révolution potentielle pour les relations intimes dans d’autres régions du monde, leur introduction en Afrique soulève des défis complexes. Loin d’être simplement une curiosité technologique, leur impact pourrait remodeler profondément les dynamiques sociales et culturelles du continent, posant la question cruciale : seront-ils perçus comme une menace ou une opportunité pour les hommes africains ?