Le Woleu-Ntem décroche le gros lot… et ça râle déjà ! Annie Léa Meye sort le fouet

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Cinq ministères clés, des postes solides, un bon score électoral, et pourtant… certains du Woleu-Ntem boudent encore. Annie Léa Meye m’Obam, visiblement agacée par ces jérémiades post-nomination, a dégainé une déclaration aussi croustillante qu’un beignet de chez mama Lady à Akwakame. Morceaux choisis.

Décidément, même quand on vous sert un bon bol de counou avec supplément viande, vous trouvez encore qu’il n’y a pas assez de bédoum ? C’est en tout cas le sentiment d’Annie Léa Meye m’Obam face à ses parents du Woleu-Ntem qui trouvent à redire après la composition du premier gouvernement de la Vᵉ République. Oui, vous avez bien lu : cinq ministères octroyés à la province, dont Planification, Pétrole, Eaux et Forêts, Habitat et Industrie. Autrement dit, pas des bonbons, mais du solide, du lourd, du juteux !

Et pourtant… ça grogne. On râle. On fronce les sourcils. Certains vont même jusqu’à réclamer la vice-présidence, comme s’il s’agissait d’un sac de riz oublié dans la distribution des cadeaux de campagne électorale, Annie Léa a dit STOP. Elle a mis les deux pieds dans le plat et a recadré tout ce beau monde avec une franchise qui claque comme une gifle de tata au village : « Qu’espériez-vous donc ? » Avant d’ajouter avec la légèreté d’un coup de pied bien placé : « Même pas en rêve ! »

Elle ne mâche pas ses mots. Pour elle, ces cinq ministères valent plus que n’importe quel titre ronflant. « Vous vouliez les Finances, la Défense, ou l’Intérieur ? Mais qui vous a dit que c’était le buffet à volonté ? » Elle rappelle d’ailleurs que les précédentes tentatives avec le Budget et les Comptes publics n’ont pas fait des étincelles. Donc bon…

Et à ceux qui regrettent de ne pas voir « leurs têtes » dans le gouvernement, Annie Léa rappelle une règle simple, mais que beaucoup semblent oublier : le choix des ministres, c’est le Chef de l’État, point barre. Pas vos réunions de couloir ni vos likes sur Facebook. Et pendant que certains rêvent encore de fauteuils dorés, elle les invite gentiment à redescendre : « Estimez-vous heureux, dites MERCI, et laissez les ministres bosser. »

Cinglant ? Oui, sacrée Annie Léa. Juste ? À chacun de voir. En tout cas, elle a réussi à renverser la table. « On voulait la vice-présidence ! » s’étranglent certains. Réponse d’Annie Léa ? « La gourmandise vous donne quoi ? » une phrase déjà culte chez nos mamans au vilage

‘’Cinq ministères, et toujours pas satisfaits ? Peut-être que certains attendaient aussi une villa, une berline, et un poste de DG par enfant. Hélas, c’est la République, pas un arbre à souhaits.’’ Annie Léa Meye, en bonne « tante du quartier », a dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas : arrêtez de pleurnicher, retroussez vos manches, et travaillez. Et puis franchement, entre gérer le pétrole ou tenir la chandelle à la vice-présidence, y’a pas photo !

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