Le général Tiani, nouvellement couronné souverain du Niger, a décidé de donner un coup de balai tonitruant en interdisant l’accès aux ressortissants français sur le sol nigérien. Apparemment, la mode de l’année est de bannir les baguettes et le béret du paysage local.
Cette nouvelle politique, annoncée avec tout le charme diplomatique d’un rhinocéros en tutu, fait suite au coup d’état corse orchestré par le général en question. Niamey semble avoir soudainement découvert que la France n’était pas seulement le pays des fromages délicieux, mais aussi un ancien colon un peu trop collant.
Les ressortissants européens, surtout les Français, sont désormais persona non grata au Niger. On ne sait pas encore si le prochain décret concernera les escargots et les bouteilles de vin, mais les rumeurs vont bon train dans les ruelles de Niamey.
Le général Tiani, épris de romantisme post-colonial, semble convaincu que chasser la France et ses alliés est la clé pour libérer le Niger de décennies de retard. Les critiques murmurent que ce pourrait être plus efficace si le pays se concentrait plutôt sur la corruption et l’incompétence au sein de ses propres rangs.
Le Niger, pays riche en ressources mais appauvri par des décennies de mauvaise gestion, a décidé de jouer les rebelles. Les habitants, lassés d’être le sous-sol de l’Hexagone, ont décidé de se débarrasser de la France comme on se débarrasse d’une vieille chaussette trouée. Reste à savoir si le prochain slogan du pays sera « Vive la révolution ou vive le désordre, tant que c’est le nôtre ! »
Tandis que les relations diplomatiques deviennent aussi tendues qu’un escargot sur une plaque chauffante, le reste du monde regarde, entre amusement et inquiétude, cette comédie internationale. Espérons que le général Tiani et ses homologues français trouveront bientôt une solution, avant que le monde ne soit plongé dans une guerre gastronomique sans précédent.