La Suspension du Gabon par la CEEAC : Une Énigme Politique en Afrique Centrale

Dans son récent article, Norbert Epandja souligne la suspension du Gabon par la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) à la suite du coup de libération du 30 août 2023. Norbert met en lumière la complexité de la situation politique au Gabon et critique la politique de la CEEAC, qu’il perçoit comme une application de « deux poids, deux mesures » dans le traitement des crises politiques en Afrique centrale.

Epandja commence par saluer le rôle des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) du Gabon dans la protection de la patrie lors du coup de libération, soulignant le choix difficile qu’elles ont dû faire entre la défense du peuple et le maintien d’un régime qu’il qualifie de « criminel ». Cette mise en contexte souligne la gravité de la situation à laquelle le Gabon était confronté et justifie, selon lui, la nécessité d’une intervention militaire.

Il aborde ensuite la visite du Président de la Transition à Malabo, où se tient la 5e session extraordinaire de la conférence des Chefs d’État et de gouvernement de la CEEAC. Il met en avant le caractère particulier du cas gabonais, arguant que le choix du peuple gabonais était entre la libération et un éventuel génocide.

L’analyse de Norbert Epandja souligne le paradoxe apparent dans la décision de suspension prise par la CEEAC. Il rappelle que pendant les 14 années du règne d’Ali Bongo Ondimba, la gouvernance politique au Gabon était, selon ses termes, une « catastrophe pour le peuple gabonais ». Epandja évoque les élections de 2009 et 2016, marquées par des fraudes présumées, et insiste sur le caractère particulièrement transparent de l’élection présidentielle de 2023, dénonçant la fraude et le hold-up électoral.

L’ancien chanteur critique la position de la CEEAC, se demandant pourquoi l’organisation n’est pas intervenue lorsque le peuple gabonais souffrait sous le régime d’Ali Bongo. Il s’interroge sur les motivations de la CEEAC et suggère que l’organisation aurait peut-être considéré qu’elle avait plus à gagner avec Ali Bongo qu’avec le peuple gabonais.

La déclaration de Norbert Epandja met en évidence les interrogations du peuple gabonais face à la suspension de leur pays par la CEEAC, soulignant la nécessité d’une réflexion approfondie sur les critères et les motivations derrière de telles décisions au sein des organisations internationales en Afrique centrale.

ci-dessous Norbert Epandja

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