La ‘’prime de la libération’’ accaparée par les militaires : injustice et trahison envers les autres combattants Gabonais

Kelly Ondo et son groupe, les femmes courageuses de L’Ogooué Ivindo, les leaders politiques et syndicaux, les activistes : ils ont tous partagé un même idéal de justice et de liberté. Leurs actions durant des années ont pourtant éclairé le chemin vers la libération du Gabon.

Aujourd’hui composante du CTRI , les forces de polices en train de charger la population réclamant la libération du Gabon .

Pourtant, au lieu de reconnaître et de récompenser ces valeureux défenseurs de la démocratie, la prime de la libération est inexplicablement attribuée exclusivement aux militaires. Cette décision unilatérale constitue une profonde injustice et une trahison envers ceux qui ont sacrifié leur intégrité physique et parfois même leur vie pour la cause commune.

Cette situation déplorable soulève des questions urgentes sur les motivations qui sous-tendent de telles décisions. Qui sont ceux qui conseillent cette distribution discriminatoire des récompenses au chef de l’Etat? Quel est leur intérêt à éclipser délibérément les contributions cruciales des autres combattants gabonais ?

Jeunes manifestant bravant les forces de l’ordre aujourd’hui au pouvoir pour réclamer la libération de leur pays .

Cette injustice criante ne peut être tolérée. Elle représente une tache sur la conscience de notre nation et un affront à la mémoire de ceux qui ont tout donné pour la liberté. Il est impératif que toutes les voix se lèvent pour exiger une reconnaissance équitable et juste de tous les acteurs de cette lutte historique.

Tant que cette injustice persiste, la transition vers un Gabon démocratique et inclusif demeurera incomplète. Il est temps de réparer cette erreur flagrante et d’honorer pleinement tous ceux qui ont contribué au combat pour la liberté et la justice au Gabon.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *