La Métamorphose de la presse ‘’lèche-botte’’ : De la Promotion d’Ali Bongo à celle de Oligui Nguema.

Oh là là, dans le monde politique du Gabon, la campagne présidentielle d’Ali Bongo Ondimba a été comme un soap opera complètement fou, mettant en scène un casting de médias aux rôles changeants plus rapidement qu’un caméléon en pleine crise d’identité. Au cœur de ce joyeux bazar, on trouve nos chers médias d’État et leurs amis du palais présidentiel, qui ont ouvert grand les bras à Ali Bongo, avec des billets verts pour le soutenir. L’éthique et la déontologie du journalisme ? Un concept qui s’est évaporé plus vite que l’eau dans le désert.

Ces « Profitosituationiste » (oui, c’est un mot complètement inventé, mais ça sonne bien, non ?), motivés par un amour inconditionnel de la monnaie sonnante et trébuchante, ont décidé de faire du grand art en tordant la vérité comme une vieille éponge. Ils ont préféré soutenir Ali Bongo au lieu de faire leur boulot d’informer sur ce qui se passe réellement. Mais maintenant, avec Ali Bongo au ‘’ Balango’’, on se demande bien ce que ces maîtres du rebondissement journalistique vont faire ensuite.

En parlant d’opportunisme, de nombreux médias, surtout ceux dirigés par des étrangers recrutés par le chef de presse présidentielle de l’époque, Jessy Ella Ekoghat, ont participé activement à la campagne d’Ali Bongo. Ils ont carrément ignoré les opinions de leurs lecteurs, ainsi que celles de la majorité des Gabonais qui en avaient marre de voir Ali Bongo et sa ‘’légion étrangère’’ au pouvoir. Tout ça pour des avantages immédiats et des petits extras. Peut-être qu’ils ont sous-estimé l’idée que leur poulain pourrait se retrouver à la porte ou au coin.

Avec Ali Bongo maintenant en mode « à la maison », ces « lèche-bottes médiatiques » se retrouvent à chanter les louanges du nouveau chef, Oligui Nguema, comme s’ils avaient toujours été ses plus grands fans. Des médias comme l’Union, Gabon 24, Gabon 1ère, et même certains médias étrangers, qui étaient les fan clubs officiels d’Ali Bongo, semblent avoir du mal à aligner leurs anciens choix avec la situation actuelle.

La relation compliquée entre les médias gabonais et la campagne d’Ali Bongo Ondimba est comme une Telenovela où les scènes changent plus vite qu’un camion de livraison de journaux. Alors que la situation d’Ali Bongo pose des questions sur ce que vont devenir ces journalistes et sur leur prochaine danse médiatique pour sa libération, il est clair que les conséquences politiques et personnelles de leur engagement vont les hanter comme un vieux fantôme politique du Gabon. Et voilà, fin de l’épisode !

One thought on “La Métamorphose de la presse ‘’lèche-botte’’ : De la Promotion d’Ali Bongo à celle de Oligui Nguema.

  1. Le général President les a reçu et eux même ont reconnu qu’ils ya des vrais et faux journalistes. A lui de leur dire de les dénoncér. Pas un courageux. Le général a même vu l’incompétence dans leur revendications. Une pluie de mots sans fond ex. Parler de budget sans chiffres.
    Il a demandé à c que tous ces journalistes soient recyclés a l’ESTIC au Cameroun ou senegal .

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