Kvin Kstell : ‘’on me met les bâtons dans les roues’’

Ce vendredi 16 Décembre, le Magazine Super Star est allé à la rencontre de l’artiste Kvin KSTELL : il s’est livré à notre rédaction pour tout vous dire sur son actualité ainsi que sur les faits importants liés au monde artistique gabonais.

Magazine Super Star : bonjour Kvin kstell.  Peux-tu, d’entrée de jeux, nous parler brièvement de ce que tu deviens présentement et aussi comment tu fais pour gérer ta carrière musicale, celle de manager et producteur en y mêlant celle d’homme d’affaires ?

Kvin kstell : KVIN KSTELL reste le même d’hier et d’aujourd’hui. Aussi, je suis dans l’entrepreneuriat. Malgré ma permanence dans la peau d’artiste, auteur compositeur et autres.

Trop pour moi non, tout est dans la force mentale.  Je suis effectivement dans l’industrie du loisir, une facette de moi que mes fans ne connaissaient pas mais qui est réel. 

M.S.S : quels sont actuellement tes projets sur le plan artistique et sur le plan bizness ?

K.K: Mes projets professionnels sont d’avoir une place honorable tant sur le point artistique que sur le point des affaires.  Entrepreneur, j’emploie dix employés au sein de mon entreprise, c’est en cela mon engagement social pour accompagner le chef de l’Etat dans sa politique socialiste. Je produis également quelques artistes qui sont en plein studio présentement.

L’avenir s’annonce victorieuse pour moi car, tout réside dans la maturité qui me caractérise aujourd’hui, malgré les battons qu’on met dans mes roues pour m’empêcher d’évoluer.  Pour l’heure j’ai un album qui est prêt et un single qui tourne déjà sur les réseaux sociaux.

M.S.S : le ministère de la culture vient d’organiser un grand événement au cours duquel, des anciens, des artistes qui sont morts ont été honorés. Quel est ton avis face à toutes les critiques que cet événement a essuyé ?

K.K :J’ai un avis mitigé quant aux vrais objectifs que cet événement avait à éteindre. Personnellement, je pense que ce fut un flop du moment où, le public et même toute la corporation artistique et culturellement du Gabon toute entière a exprimé sa déception quand au fond et la forme de cet événement qui aurait dû rebooster l’estime des artiste et toute la communauté artistique vis-à-vis de nos autorités.

Comment comprendre qu’un tel projet mette à l’écart, toute une génération d’artistes comme Babonga, Fang, Kvin Kstell, Moveizalen et biens d’autres encore furent écartés : c’est de l’immaturité.

M.S.S : tu as un immense talent, pourquoi jusqu’alors, tu n’as jamais fait de promotion à l’extérieur du pays ?

K.K :Cela a déjà été fait mais, dommage que certains compatriotes du monde du show buzz cherchent toujours à me mettent les bâtons dans les roues…si vous me permettez de parler ainsi. Toutefois, il faut retenir que je suis je suis un artiste SASEM, j’ai un éditeur à Paris, je suis sur Amazon pour ne citer que cela, je suis donc un artiste conventionnel.

Je vous invite à consulter mes différentes plateformes qui sont : Facebook, YouTube, Twitter Instagram.

M.S.S : que pensez-vous de la tendance musicale urbaine actuelle ?

Le penchant musical actuel est simplement à l’image de la génération actuelle au Gabon. Je pense qu’il lui manque de l’inspiration et de la créativité, tout est copié de l’extérieur.

M.S.S : envisageriez-vous changer de style musical plus tard ? Si oui, pour adopter lequel ?

K.K : Plus tard j’aimerais bien faire autres choses musicalement parlant. De l’afro pop ou de l’opéra pourquoi pas.

Au terme de cet entretien, dites un mot si vous le voulez, aux jeunes artistes qui veulent grandir dans le métier comme vous ?

K.K : Il n’y a jamais un ‘’mot de la fin’’… (rire).  Je dirai simplement à ces derniers de se mettre véritable au travail en apprenant à bien chanté et surtout à créer leurs propres œuvres car, sans cela, ils ne bénéficieront jamais de leurs droits d’auteurs. Je pense également qu’il n’y a pas de conseil véritable à donner à quiconque concernant la création car, les œuvres de l’esprit relèvent du domaine de la spiritualité.

Je vous remercie.

Propos recueillis par Réjeanta Doloresse :

Ci-dessous , le snack bar restaurant de Kvin Kstll

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