La valorisation de la femme gabonaise est aujourd’hui plus qu’hier au cœur de la vision du Président de la République, Ali Bongo Ondimba, qui du reste a décidé de propulser cette dernière au même titre que les hommes.
D’où la problématique de l’approche genre qui bat son plein au sein de l’appareil étatique aujourd’hui.
C’est dans ce contexte que se hisse une compatriote, en la personne de Karine Cécilia Arissani. A y regarder de près, elle aurait dû se contenter du nom qu’elle porte et se targuer qu’elle est issue d’une grande famille, celle des ARISSANI…
Loin de s’accrocher à ses attributs identitaires, Karine Cécilia Arissani a su s’imposer sur la sphère politique nationale grâce à un travail inlassable qu’elle abat sur le terrain malgré les peaux de bananes que ses adversaires dressent sur sa voie.
Après le scrutin présidentiel d’Aout 2016, Karine Cécilia Arissani épouse Ntoutoume Ondong a pris sur elle de mettre en place une « Task Force » pour manifester son soutien au Chef de l’Etat à travers plusieurs plateforme de communication notamment sur les réseaux sociaux en les prolongeant par des actions sur le terrain à travers des causeries et diverses rencontres citoyennes, parfois à ses propres frais et ce, depuis son ancien poste de responsabilité à la société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) et jusqu’ aujourd’hui ou elle coordonne le mouvement citoyen les Soldats Têtus.
Et lorsqu’on l’interroge sur son militantisme politique, elle répond sans sourciller « parce qu’un engagement est un engagement, je reste fidèle au choix du président de la république, je dis non aux discours haineux » assure-t-elle.
Avec un tel volontarisme, il n’est pas exclu que l’on puisse entendre de nouveau parler de cette grande militante après qu’elle soit partie du poste de Secrétaire Exécutif de l’Autorité de Régulation des Transports Ferroviaires (ARTF).