Jeunesse gabonaise et promesses creuses : Oligui Nguema piégé par les illusions des Kounabéliste

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Le 3 février 2025, le Mouvement National des Chômeurs du Gabon a cherché des réponses auprès du ministère de la Fonction Publique concernant les 1 500 postes budgétaires annoncés. Ils ont découvert que ces promesses étaient infondées, aucun dossier n’ayant été transmis par les ministères concernés. De plus, les 100 000 dossiers déposés par des Gabonais en quête d’emploi restent en suspens, en attente d’une décision présidentielle.

Pendant ce temps, des manifestations de soutien artificielles sont organisées par des flatteurs, détournant l’attention des véritables défis auxquels la jeunesse est confrontée. Ces jeunes, bien que présents lors de ces événements, demeurent sceptiques face aux promesses non tenues et au chômage persistant.

Il est essentiel de reconnaître que la jeunesse gabonaise n’est pas dupe. Elle aspire à des actions concrètes et à une amélioration tangible de ses conditions de vie. Ignorer ces aspirations pourrait entraîner une désillusion profonde et une perte de confiance envers les institutions.

Il est impératif de s’attaquer aux problèmes réels qui touchent notre société. La jeunesse est une force vive, prête à contribuer au développement du pays, mais elle a besoin de perspectives d’avenir claires et de mesures concrètes pour surmonter les défis actuels.

Manifestation de jeunes dans un amphithéâtre

La relation entre le leadership et la jeunesse est cruciale pour l’avenir du Gabon. Il est temps de passer des promesses aux actions et de construire ensemble un avenir où chaque jeune Gabonais peut réaliser son potentiel et contribuer au progrès de notre nation.

La jeunesse gabonaise attend des réponses concrètes à ses aspirations légitimes. Il est de la responsabilité des dirigeants de transformer ces attentes en réalités tangibles.

Si Brice Clotaire Oligui Nguema continue de se laisser bercer par les illusions des flatteurs et ignore les véritables besoins de la jeunesse, il risque de faire face à une réaction surprise de cette génération déçue. Une telle désillusion pourrait se traduire par une abstention massive lors des élections ou par un vote sanction contre les dirigeants actuels. Il est donc crucial pour le chef de l’État de prêter une oreille attentive aux préoccupations légitimes de la jeunesse et de se méfier des conseillers qui préfèrent les illusions aux réalités.

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