Deux semaines après son triomphe à la tête du Réseau National des journalistes Indépendants, Jean Claude Afa’a , nous livre à chaud ses premières impressions :
Bonjour monsieur le Président. Vous avez été porté par vos paires le 1er août dernier à la tête du Réseau national des journalistes indépendants comme premier président élu de cette structure associative. Quels sentiments vous animent après cette élection ?
Je voudrais d’abord vous remercier pour le temps et l’importance que vous accordez aux activités du Réseau national des journalistes indépendants (RENAJI). Pour ce qui est des sentiments après cette élection, comme je l’avais déjà dit au sortir du scrutin, la satisfaction est un peu mêlée au regret. Satisfaction au regard de l’engouement manifesté par les acteurs concernés c’est à dire les professionnels de la Communication, et le regret pour le manque de fair-play de mon challenger qui a préféré jeter l’éponge avant le temps. Qu’à cela ne tienne une majorité absolue je dirais même l’ensemble du corps électoral à fait confiance à notre projet de Société qui était construit sur des thématiques claires et réalistes, contrairement à mon challenger. Au-delà de ce double sentiment, je réalise la mesure et le poids des responsabilités qui nous incombent aujourd’hui, car il s’agit désormais de traduire dans les faits, notre projet. Et vous pouvez le comprendre, le plus dure va commencer.
Revenons un tant soit peu sur la crédibilité de votre élection, croyez-vous que toutes les garanties de transparence étaient réunies ?
Je comprends parfaitement votre interrogation. Vous devriez d’abord savoir qu’il y avait deux candidats qui étaient équitablement représentés au sein de la Commission électorale chacun avec deux membres. Comprenez ensuite qu’il s’agissait d’une simple élection corporatiste avec un corps électoral connu maîtrisé par les confrères. Par conséquent, aucun intrus ne pouvait pendre par au scrutin. La liste électorale était donc fiable. Le scrutin étant à bulletin secret, sauf à insulter l’intelligence des journalistes, je crois que ceux qui se sont exprimés à travers l’urne l’ont fait en toute indépendance, sans pression ni préjugés contrairement aux autres qui avaient un agenda caché et qui étaient à la solde d’un individu. Bref, toutes les conditions d’une élection transparente et crédible étaient réunies et c’est la voix de la raison qui a prévalu.
Que comptez-vous maintenant faire ?
L’élection est désormais derrière nous et nous devons conjuguer nos efforts pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés. Ce n’est pas une affaire d’individu ou d’égo. Toutes les énergies positives pour le rayonnement des acteurs du secteur Communication devraient être mises à contribution et toutes les idées constructives sont attendues, parce qu’il s’agit des intérêts des communicateurs. Nous avons déjà entamé une vaste campagne de sensibilisation auprès des professionnels de la Communication puisque le message doit atteindre le maximum des personnes concernées. Maintenant, l’on ne forcera personne à adhérer.
Et vos projets, à court, moyen et long terme ?
Vous serez moins indulgent vis-à-vis de ma modeste personne. Nous formons une équipe et les décisions et autres orientations n’émanent pas de moi, mais de l’Assemblée générale qui est l’instance suprême de décision de notre Réseau. Le bureau est presque déjà constitué. Il sera rendu officiel dans les prochains jours. À la suite, nous convoquerons une Assemblée générale pour validation des grandes lignes qui tourneront autour de la la formation, de la défense des intérêts des communicateurs, et de la solidarité du corps. Mais à court terme, à part la sensibilisation et la mobilisation, nous avons déjà aussi entamées les visites de courtoisie et de présentation de civilités aux différentes personnalités des institutions, des administrations publiques et privés et des représentants des corps diplomatiques. Bref, tout le programme d’action du bureau sera validé au cours de la prochaine Assemblée générale.
Votre mot de la fin ?
Défis sont nombreux et professionnels de la Communication se doivent d’être unis. Personne n’apportera des solutions durables aux nombreux maux qui minent notre secteur en dehors de nous-mêmes. Que léguerons nous aux générations futures ? Nous devrons y penser, et c’est notre devoir.