Décryptage d’Alfred Guia Banda , homme politique et ancien haut fonctionnaire gabonais exilé en France .
Alfred Nguia Banda :
« Je viens de suivre l’interview de Mr Alain Claude Billi bi Nzé avec deux journalistes bien connus de France 24.
Trois observations se dégagent.
1/Quels sont les mobiles d’un entretien aussi brève ?
Une interview de très courte durée alors que d’habitude une heure bien pleine est consacrée à l’émission. L’on peut s’interroger sur les mobiles ayant conduit à cette brève interview.
Mr Alain Claude Billi bi Nzé Billi bi Nzé dont l’hystérie politique et les ambitions dévorantes ne peuvent échapper qu’aux lilliputiens et néophytes politiques tenait obstinément à réaliser une interview dans un média de dimension planétaire pour bien se vendre. Donc une une occasion rêvée d’afficher une posture d’Homme d’État. Malheureusement le temps imparti aux Journalistes d’une part l’impréparation de l’émission d’autre part l’émission ont eu pour conséquence le flop auquel nous avons assisté.
2/ Les questions de Politique intérieure.
Alors là, les élucubrations et les carabistouilles avancées par Mr Billi bi Nzé,mal à l’aise et une expression mal structurée, ne pouvaient que le desservir.Comment un Premier ministre peut il aligner,toute honte bue, tout un tissu de contrevérités sachant pertinemment que ces journalistes connaissent tout du marigot africain.Voici le bidouillage de la Politique gabonaise et la dévalorisation de leurs auteurs exhibés mondialement. » L’homme n’est ange ni bête mais qui fait l’ ange fait la bête » disait Blaise Pascal.
3/ Les questions de Politique étrangère.
Mr Alain Claude Billi bi Nzé a quand même sorti la tête de l’eau en répondant de façon concise, convainquante à quelques devenues récurrentes. Seule consolation,
une frange des panafricanistes pourraient trouver leur compte.
Mon analyse ne constitue guère une analyse ou une vérité pontificale ; elle est ouverte à une toute contradiction intelligente. »
Al.Nguia Banda, Réfugié politique, France.