Dans un retentissant verdict, la justice suisse a infligé un coup cinglant au Gabon en condamnant la famille Bongo pour ses dépenses exorbitantes en jets privés. Cette décision vient remettre en lumière les pratiques scandaleuses qui ont prévalu pendant des décennies, où les élites politiques se sont servies grassement dans les caisses publiques au détriment du peuple gabonais.
En 2015, Pascaline Bongo a été facturée à hauteur de plus de 86 millions de dollars pour ses voyages en jet privé, une somme pharaonique qui soulève des questions cruciales sur l’utilisation des deniers publics à cette époque. Pendant que le peuple gabonais peine à joindre les deux bouts, la famille Bongo se pavanaient dans un luxe indécent, jetant l’opprobre sur toute une nation.
Mais ce qui est encore plus révoltant, c’est la complicité tacite du gouvernement actuel. Au lieu de défendre les intérêts du peuple, les autorités ferment les yeux sur ces agissements criminels, protégeant ainsi une élite corrompue au détriment de la justice et de la vérité.
Pendant des décennies, la famille Bongo et ses alliés ont pillé les ressources de l’État gabonais sans être inquiétés, profitant d’une impunité totale sous le règne d’un régime dictatorial. Malgré les preuves accablantes de leur culpabilité, la justice de la transition reste étrangement silencieuse, refusant de rendre des comptes à ceux qui ont trahi la confiance du peuple.
La décision finale de traduire en justice ces criminels financiers incombe désormais au président de transition, Brice Clotaire Oligui Nguema. Pourtant, ce dernier, loin de prendre ses responsabilités, semble préférer se soustraire à ses obligations en laissant la justice étrangère faire le travail à sa place.
Mais le peuple gabonais refuse d’être dupe plus longtemps. Les jours de l’impunité touchent à leur fin. La lumière de la vérité finira par éclairer chaque recoin des affaires sordides du clan Bongo, et ceux qui ont trahi leur pays devront rendre des comptes, que ce soit devant la justice gabonaise ou devant les tribunaux internationaux. Le peuple gabonais ne reposera pas tant que justice ne sera pas rendue !