Gabon/ Diffamation contre ZIBI Bertrand : il réplique et rassure ses partisans.

Après un périple en Europe et aux États-Unis durant lequel il a été reçu par de nombreuses organisations internationales et après avoir déclaré sa candidature à la prochaine élection présidentielle, ZIBI Bertrand est victime de dénigrement sur les réseaux sociaux et dans une certaine presse.

Organisée certainement par ses adversaires politiques qui cherchent à ternir son image et à entacher l’estime que le peuple gabonais lui porte actuellement, ces attaques s’appuient sur les conditions de sa libération et les moyens financiers qui ont permis sa tournée internationale .


Pour que nul ne puisse ignorer la vérité, ZIBI Bertrand a pris la parole et a publié à travers notre journal, une déclaration détaillée dans laquelle il expose les faits liés à sa libération et les moyens qui ont permis sa tournée européenne et américaine.

Il réfute ainsi les accusations infondées de ses détracteurs. Plus que déterminé,  ZIBI Bertrand est résolu à se lancer dans la course à la présidence pour les intérêts du peuple gabonais.

En bas, Zibi Bertrand accueilli triomphalement par les populations du Woleu-Ntem à sa libération

Pour lui, Il est important que les élections se déroulent dans un climat de sérénité et de respect mutuel pour que le peuple gabonais puisse exprimer son choix en toute liberté.
 

Ci-dessous : déclaration de Bertrand :
« Depuis ma sortie de la prison centrale de Libreville en septembre 2022, des rumeurs courent sur les conditions de ma libération. Ces rumeurs calomnieuses à dessein ne cessent de se répandre depuis ma déclaration de candidature et mon retour au Gabon.

A celles et ceux de mes compatriotes qui s’interrogent de bonne foi, je réponds bien volontiers sur les réalités de ma liberté retrouvée et sur les conditions matérielles de ma tournée internationale.

J’ai été libéré en septembre 2022 au terme de six longues années de détention, c’est-à-dire au terme de la peine à laquelle j’ai été condamné
par un État usurpateur. Il n’y a aucun mystère à cela et je rappelle que j’ai toujours refusé de sortir de prison en échange d’une demande de pardon à Ali Bongo.

Personne ne peut sincèrement penser que des organisations internationalement reconnues pour leur engagement pour les droits de l’homme et contre la torture comme Amnesty International ou l’ACAT s’engageraient aux côtés d’un usurpateur.

Personne ne peut sérieusement envisager que des élus français et européens, des organisations syndicales, les institutions qui m’ont invité en Amérique du Nord et en Europe prendraient le risque de s’afficher avec un corrompu.

A mes compatriotes qui s’interrogent sur les conditions matérielles de ma tournée internationale, je rappelle que j’ai longtemps travaillé aux États-Unis d’Amérique où j’ai pu préserver quelques biens qui m’ont permis de vivre et voyager sans luxe depuis ma libération.
 J’ai également pu compter sur le soutien indéfectible de compatriotes, au Gabon comme dans la diaspora, et sur le soutien d’amis américains et européens.
A ceux de mes compatriotes qui colportent ces rumeurs et qui alimentent ces calomnies sans fondement à longueur de publications sur les réseaux sociaux, je réponds sans haine qu’ils seraient mieux inspirés d’encourager la mobilisation citoyenne et d’œuvrer à ce que les
gabonaises et les gabonais puissent voter massivement à l’élection présidentielle de 2023 et aux élections locales.

A ceux-là de mes compatriotes, je réponds simplement qu’ils doivent refuser d’être les instruments d’un système qu’ils prétendent vouloir éradiquer. Aujourd’hui, notre seul espoir est la mobilisation de tous pour la défense de l’expression souveraine du peuple gabonais qui
s’exprimera à nouveau en 2023.

 
BERTRAND ZIBI ABEGHE.

Vendredi 21 avril 2023

RAPPEL HISTORIQUE IMPORTANT POUR QUE NUL NE L’IGNORE.


 Le 23 mai 2022 à 15h, une tentative de négociation avait été organisée pour que Bertrand Zibi, prisonnier politique, accepte une libération conditionnelle. Les personnalités suivantes étaient présentes à cette rencontre : Bertrand Zibi lui-même, le général Brice OLIGUI NGUEMA, commandant en chef de la Garde Républicaine, le lieutenant-colonel Télesphore NGOUSSI, directeur de la prison centrale de Libreville, et le général Jean-Germain EFFAYONG ONONG, commandant en chef de la sécurité pénitentiaire.
 
Des propositions lui avaient été faites, à savoir écrire une lettre de pardon et de remerciement au président de la République gabonaise Ali Bongo, en échange de sa libération, de sa nomination au poste de vice-président de la République gabonaise et d’une indemnité financière.
 
Toutefois, Bertrand Zibi avait perçu cette offre comme une trahison qui visait à étouffer dans l’œuf toute mobilisation qui aurait pu être organisée lors de sa libération prochaine.
 
En cas de refus, il risquait une prolongation de son incarcération jusqu’en 2023, année de l’élection présidentielle, voire une élimination par empoisonnement ou par balle perdue lors d’une mutinerie organisée pour l’éliminer.
 
La réponse à cette proposition se trouve dans ‘’Mon testament avant ma mort programmée’’, une déclaration écrite en prison et rendue publique le 13 juin 2022.
Dans cette lettre, il avait répondu au chef de l’Etat en ces termes :
« Excellence Monsieur le Président de la République, après un tel vécu depuis 2016 jusqu’à aujourd’hui, pourquoi devrais-je vous demander pardon ? De m’avoir autant torturé ? De m’avoir fait subir autant d’atrocités ? Je ne vous demanderai pas pardon et je ne vous remercierai pas. »

One thought on “Gabon/ Diffamation contre ZIBI Bertrand : il réplique et rassure ses partisans.

  1. Bonjour Mr.ZIBI ,

    Ne suivez pas les distracteurs, ils cherchent à déstabiliser votre combat ce qui sera pas réussi, continuez votre combat comme vous l’avez commencé et on est derrière vous pour être l’heureux victorieux de cette élection.

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