Madame veuve Mavioga, à la tête de la nouvelle version du BDC en quête de reconnaissance au sein de la coalition des partis de la majorité présidentielle, commet de jour en jours des erreurs en précipitant sa marche en avant sans avoir réellement la maîtrise de ses commandes. Ce qui vient de lui valoir une sortie de route fatale et humiliante à Port-Gentil.
Ci-dessous , Anna Claudine Mavioga entourée de son équipe.
Cette situation vient de s’illustrer de manière tragique dans la ville de Port Gentil, lors du passage du chef de l’Etat dans sa tournée républicaine, où son représentant, Pono Azarias, a exhibé des enfants, vraisemblablement ramassé à la sortie de leurs classes et à la fin d’un match de football au regard de leurs accoutrements, tenant une banderole truffée de fautes et d’incohérences.
Ci-dessous : la honteuse et humiliante banderole sur laquelle est ecrit : Bloc démocratique gabonais à la place de Bloc démocratique chrétien.
Cette action visait désespérément à démontrer la capacité de mobilisation du parti pour la cause d’Ali Bongo.
Par cette communication ratée, Madame Anna Claudine Mavioga et son ambassadeur à Port Gentil confondent outrageusement le BDC de Guy Christian Mavioga avec le BDG de feu président Léon Mba, qui a aujourd’hui muté au PDG d’Ali Bongo.
Voilà le triste sort qui frappe ce parti en proie aux divisions internes depuis la disparition de son fondateur principal.
L’histoire de Mavioga est un exemple de l’importance de la prudence et de la maîtrise de soi dans le monde politique.
Trop souvent, les individus sont aveuglés par la hâte et l’ambition, au point d’oublier les règles élémentaires de la conduite politique.
Dans ce cas précis, la négligence et la précipitation ont entraîné des conséquences désastreuses pour Mme Mavioga et son parti. Cela nous rappelle que la politique doit être conduite avec prudence, sagesse et humilité, afin de garantir la sécurité et la pérennité des institutions politiques.