Mercredi 18 octobre, dans une décision audacieuse visant à réduire les dépenses publiques et à optimiser l’utilisation des ressources de l’État en ces temps de relance économique, le CTRI a décidé de réduire de manière significative les émoluments des députés et des sénateurs. Cette mesure, bien que sage sur le plan économique, va très certainement s’accompagner de réticences et de grincements de dents parmi les nouveaux élus qui avaient peut-être envisagé des rémunérations mirifiques, à l’image de leurs prédécesseurs.
La réduction des émoluments des législateurs, qui atteint presque la moitié de ce que percevaient leurs prédécesseurs, a va être accueillie avec une certaine appréhension parmi les députés et les sénateurs nouvellement nommés. Ces derniers avaient peut-être envisagé une carrière dans la politique comme une opportunité de s’enrichir rapidement, à l’instar de leurs prédécesseurs, dont les salaires mirobolants étaient souvent décriés par le grand public.
Néanmoins, la décision du gouvernement d’Oligui mérite d’être saluée pour sa clairvoyance. En cette période de relance économique, il est impératif que l’État adopte des mesures d’austérité pour garantir une gestion responsable des finances publiques. Réduire les émoluments des élus est un moyen de montrer l’exemple et de contribuer à l’effort collectif pour stimuler l’économie nationale.
Beaucoup de nouveaux élus pourraient regretter d’avoir accepté leurs fonctions, espérant peut-être profiter des salaires généreux qui étaient autrefois la norme. Cependant, il est essentiel de se rappeler que le service public et la politique ne devraient pas être motivés par des gains personnels exorbitants. Au lieu de cela, les élus devraient être animés par un véritable engagement envers la nation et son peuple, avec la volonté de prendre des décisions éclairées pour le bien-être de tous.
La réduction des émoluments des députés et des sénateurs est un premier pas vers une gouvernance plus responsable, axée sur la véritable mission de servir le pays. En ces temps de relance économique, il est impératif que les ressources de l’État soient allouées de manière judicieuse, et cette mesure montre que le gouvernement d’Oligui est résolu à le faire.