Dans le monde de l’art et de la musique, l’histoire de Santo Bakita, un talentueux artiste gabonais, est malheureusement empreinte de détresse et de difficultés. Ayant été évacué au Maroc en mars 2018 pour une intervention chirurgicale délicate visant à corriger une grave scoliose de la colonne vertébrale, Santo Bakita est depuis revenu dans son pays natal. Cependant, son état de santé nécessite une béquille en raison d’une prothèse qu’il ne supporte plus. Dans l’attente d’un nouveau rendez-vous médical au Maroc, cet artiste se trouve dans une situation précaire, sans ressources pour acheter les médicaments dont il a besoin. Cette triste réalité souligne une fois de plus l’insuffisance de soutien accordé aux acteurs culturels au Gabon, privés de leurs droits liés à l’exploitation de leurs œuvres, faute d’une véritable structure de droits d’auteur et d’un statut clair pour les artistes.
Santo Bakita, ce nom résonne comme un appel à la solidarité envers un artiste talentueux confronté à une adversité implacable. Ayant enduré une intervention chirurgicale délicate à l’étranger, loin de ses racines gabonaises, il est rentré chez lui avec l’espoir de retrouver une vie normale. Cependant, la réalité est tout autre. La douleur persistante causée par une scoliose sévère l’oblige à utiliser une béquille, tandis qu’une prothèse mal adaptée lui inflige des souffrances supplémentaires.
Loin d’être une simple complainte individuelle, le cas de Santo Bakita reflète une réalité plus vaste et alarmante. Les autorités gabonaises semblent accorder peu d’importance aux acteurs culturels, qui, dans leur ensemble, se retrouvent souvent plongés dans la misère. Les droits légitimes découlant de l’exploitation de leurs œuvres leur sont souvent refusés, en raison du manque criant d’une structure de droit d’auteur bien établie et d’un statut clair pour les artistes. Cette négligence institutionnelle laisse ces créateurs talentueux dans une vulnérabilité choquante, les privant des moyens nécessaires pour subvenir à leurs besoins les plus élémentaires.
Bakita Santos
Face à cette situation désolante, il est primordial de répondre à l’appel de Santo Bakita et de tendre la main à cet artiste en détresse. La solidarité des personnes bienveillantes est indispensable pour lui permettre d’acquérir les médicaments dont il a un besoin urgent. Cet appel à l’aide ne se limite pas à un simple acte de charité, mais soulève également la question plus large de la nécessité d’une protection accrue des droits des artistes et d’une reconnaissance institutionnelle de leur importance culturelle et économique.
Il est impératif que les autorités gabonaises prennent conscience de l’urgence de cette situation et prennent des mesures concrètes pour établir une véritable structure de droit d’auteur et un statut protecteur pour les artistes. Cela permettrait de garantir un soutien adéquat et durable à ceux qui contribuent de manière significative à la richesse culturelle et artistique du pays.
En répondant à l’appel de Santo Bakita, nous faisons preuve de compassion et de solidarité envers un artiste talentueux dans le besoin. C’est également l’occasion de nous interroger sur notre responsabilité collective à l’égard de la protection et de la valorisation des artistes, dont les créations enrichissent notre monde et méritent d’être reconnues et soutenues.