Gabon/ Fraudes préélectorales : on s’en fout de la loi !

A deux mois des prochaines élections générales, il est préoccupant de constater que certaines personnes se livrent à des fraudes massives sans que les autorités n’interviennent.

Ces fraudeurs recrutent notamment de jeunes désœuvrés en leur donnant de l’argent pour qu’ils s’enregistrent en tant qu’électeurs et confisquent leurs preuves d’inscription jusqu’au jour du vote.

Ils les conduisent ensuite de nouveau pour voter en faveur du candidat de leur choix en échange d’argent.

Tout cela se passe sans que les forces de l’ordre, qui sont complices de cette fraude, n’interviennent.
Il est crucial de prendre garde à la corruption lors des élections !

Il est extrêmement grave de commettre des actes frauduleux visant à influencer les électeurs. Ces actions sont illégales, comme le stipule l’article 103 du code pénal. Certains individus ont l’intention d’utiliser des méthodes illégales le jour du vote, ce qui est sévèrement réprimé par la loi.

Parmi ces pratiques, certains essaient de donner de l’argent à de nouveaux électeurs pour obtenir leur vote, tout en gardant leurs reçus d’inscription.

Ci-dessous, Vérification des noms sur les listes électorales.

Il est important de souligner que ces pratiques sont passibles de sanctions, tant pour ceux qui corrompent que pour ceux qui se laissent corrompre. On se demande comment ces individus s’assureront que leurs victimes ne votent pas pour un autre candidat dans l’isoloir.

Il est essentiel de rappeler que le vote est secret.
Cependant, si l’enveloppe contenant le bulletin de vote est altérée, par exemple si un bulletin est retiré, le vote de l’électeur concerné est annulé. Bien que par le passé, les Gabonais aient fermé les yeux sur ces pratiques frauduleuses en se contentant de les dénoncer, il est fort probable que lors des prochaines élections, de nombreuses plaintes liées à ces pratiques interdites par la loi soient déposées devant les tribunaux.

Selon l’article 103 du code pénal, les dons d’argent ou de biens dans le but d’influencer le vote des électeurs sont sévèrement sanctionnés par la loi.
Ceux qui participent à de telles pratiques illégales doivent comprendre les conséquences pénales qui les attendent.

De plus, il est important de rappeler que les tribunaux peuvent également imposer des sanctions supplémentaires, comme l’inéligibilité et l’interdiction de voter pendant une période maximale de dix ans.
A l’approche des prochaines élections, il est temps de mettre fin à ces pratiques répréhensibles et de veiller à l’intégrité de notre système électoral.

Ci-dessous , voici à quoi mène la mauvaise gestion du scrutin électoral

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