Gabon/ Crise au Conseil supérieur des affaires Islamiques (CSAI): Oceni doit partir, un gabonais veut sa place !

Une crise secoue actuellement le Conseil supérieur des affaires Islamiques (CSAI) au Gabon, mettant en lumière la question de la Gabonisation des postes de haute stratégie occupés par des étrangers.

Ibrahima Zoumana, conseiller du calife général Ali Bongo Ondimba, a récemment suscité l’indignation en lançant un appel à la communauté musulmane gabonaise pour soutenir massivement la candidature d’Ali Bongo lors des élections.

Cela a été mal interprété comme une incitation aux étrangers à voter pour Ali Bongo, entraînant des réprimandes de la part de la hiérarchie du CSAI.

Ci-dessous ,Hibrahima Zoumana .

Dans une déclaration récente, Zoumana a clarifié ses propos, précisant qu’il s’adressait en réalité aux musulmans gabonais et non aux étrangers.

Il a également pointé du doigt le déséquilibre dans la répartition des postes de responsabilité, notamment en appelant Oceni à démissionner en faveur d’un musulman gabonais.

Au sein du Conseil supérieur des affaires Islamiques, la prédominance des étrangers dans les postes clés a suscité une vive inquiétude.

Ibrahima Zoumana souligne l’importance de Gaboniser ces postes stratégiques, notamment en appelant Oceni, l’un des hauts cadres étrangers, à faire preuve de courage et à démissionner.

Cette demande vise à initier un processus de Gabonisation de l’institution, conformément aux attentes du peuple gabonais .

Cette crise au CSAI s’inscrit dans un contexte plus large où d’autres secteurs ont également été secoués par des controverses similaires.

La société d’eaux et d’énergie du Gabon, la SEEG, a récemment connu une vague de mécontentement populaire qui a conduit au renoncement du directeur général nommé par l’État gabonais.

Face à cette situation, il est crucial que le chef de l’État prenne des mesures concrètes pour favoriser la Gabonisation des postes de haute stratégie, afin de restaurer sa crédibilité et d’apaiser les tensions sociales persistantes dans le pays.

La crise au Conseil supérieur des affaires Islamiques met en évidence l’urgence de la Gabonisation des postes clés occupés par des étrangers.

Le rappel de la déclaration d’Ibrahima Zoumana souligne sa volonté de s’adresser aux musulmans gabonais et non aux étrangers, mettant en évidence une mauvaise interprétation initiale.

Cette crise s’inscrit dans un contexte plus large où la population gabonaise déplore la légèreté avec laquelle des postes stratégiques ont été confiés à des étrangers. Il est désormais essentiel que le chef de l’État prenne des mesures concrètes pour répondre à ces préoccupations légitimes, afin de restaurer la crédibilité de son administration.

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