Gabon 2025 : continuer avec Oligui et les généraux, parce que 50 ans de foutoir, ça suffit ?

Le retour des « exilés courageux » comme Daniel Menagara, l’infatigable fondateur du mouvement Bongo Doit Partir (BDP), est un signe. Non pas que le Gabon soit devenu un paradis, mais plutôt que même les plus grands sceptiques préfèrent le chaos sous un militaire éclairé à la tranquillité sous un régime civil qui nous ferait regretter nos années de colonie.

Bien sûr, on pourrait croire que tout est redevenu parfait. Mais non, quelques dysfonctionnements subsistent – comprenez par là que Rome ne s’est pas faite en un jour. Néanmoins, la méthode du Président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, consistant à jouer au médiateur bienveillant, semble être le seul moyen de nous éviter une nouvelle descente aux enfers. Et ça marche ! La population, longtemps désespérée, y trouve enfin un soupçon d’espoir, voire même une petite lueur au bout du tunnel.

Petit Lambert Ovono, Évaluateur Certifié des Politiques Publiques et Président de SOGEVAL, a jeté son dévolu sur ce régime militaire. Pour lui, mieux vaut un soldat bien habillé qu’un civil en pagne déchiré. Sa position pourrait sembler surprenante, mais elle est partagée par un grand nombre de Gabonais qui se disent que tant qu’à être dirigés par des militaires, autant que ce soit des militaires qui savent lire une boussole.

Alors, la question du jour : faut-il continuer avec Oligui et son armée de sauveurs ou risquer de replonger dans l’anarchie civile ? Les paris sont ouverts, mais à voir l’enthousiasme ambiant, il semblerait bien que le Général ait réussi à se faire aimer. Après tout, qui ne voudrait pas d’un leader qui promet de ne pas faire exploser la marmite du pays ? Et vous, cher lecteur, avez-vous déjà choisi votre camp ?

Analyse réalisée à partir d’un texte de Petit Lambert Ovono, Évaluateur Certifié des Politiques Publiques et Président de SOGEVAL

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