Depuis hier 15 mars, Oyem est le théâtre d’un affrontement familial qui a ébranlé la confiance des citoyens envers le pouvoir en place. Au cœur de cette tempête politique, les frères du président Oligui, auréolés de puissance et de privilèges, se livrent une guerre sans merci, avec en toile de fond l’utilisation abusive de l’image présidentielle.
Hier, dans un spectacle aussi saisissant que choquant, les habitants de la ville ont été témoins d’une bataille entre les frères Oligui à l’école de Ngouema. Aurélien Marcel Mintsa se serait vu publiquement évincé de la cérémonie officielle de lancement des travaux d’extension de l’école, sous le prétexte fallacieux de l’utilisation de l’image présidentielle sur les supports de communication.
Mais derrière cette prétendue querelle de bannières et de T-shirts, se cachent des ambitions plus sombres et des manœuvres politiques d’une perfidie inouïe. Le colonel Power, figure éminente des renseignements généraux, semble être le maître d’œuvre de ce scandale, suscitant des interrogations troublantes quant à ses véritables motivations.
Alors que l’Association OSSIMANE, sous les auspices du frère cadet du chef de l’État, Aurélien Marcel Mintsa Mi Nguema, DGBFIP, s’apprêtait à devenir le phare des associations du Woleu-Ntem, elle est désormais éclaboussée par la discorde fraternelle et les ambitions démesurées.
L’avenir de l’Association OSSIMANE semble désormais incertain, plongeant la ville d’Oyem dans une atmosphère de méfiance et de désillusion. Les moyens colossaux déployés pour cet événement, aujourd’hui entachés par la lutte fratricide des Oligui, laissent présager un échec cuisant pour cette initiative censée être porteuse d’espoir et de progrès.
La décision du Colonel Bibang Bi Nguema, alias Colonel Power, un autre petit frère du président Oligui, d’interdire l’utilisation de l’image du chef de l’État par une association, alors que seuls les partis politiques sont frappés par cette interdiction, soulève des questions quant aux véritables intentions du Colonel Power.
Dans cette lutte fratricide, l’image du président en souffre, tandis que les espoirs légitimes du peuple sont négligés au profit d’intérêts personnels et de rivalités familiales. Oyem, emblème d’une nation aspirant à la stabilité et à la prospérité, se trouve désormais plongée dans les ténèbres de la discorde et du désenchantement. Nous vous tiendrons informés des développements de cet événement dans les heures à venir, en direct d’Oyem.