Don d’Ali Bongo aux victimes du naufrage : quand le mensonge et l’arnaque paraissent être présentes !

Le 1er ministre gabonais , le maître du jeu gouvernemental


Suite au naufrage du bateau Esther Miracle, qui a entraîné la mort d’une trentaine de personnes, de nombreux corps sont encore immergés dans la coque du navire, gisant au fond de la mer. Les médias officiels ainsi que des personnalités proches de la présidence ont vivement relayé l’annonce de l’aide apportée par le chef de l’État aux familles des victimes et aux survivants de cette catastrophe, suite à l’indignation publique qu’elle a engendrée.

Aujourd’hui, on est tenté de croire que cette communication, qui s’est voulue apaisante, n’a été mise en place que dans le but de dissiper les tensions et de restaurer l’image d’Ali Bongo, très entachée par la négligence gouvernementale ayant entraîné la mort de dizaines de Gabonais et endeuillé le pays tout entier à l’approche d’une élection cruciale qu’Ali Bongo souhaite remporter à tout prix.

La question que l’on se pose aujourd’hui est de savoir si le mensonge est décidément inscrit dans l’ADN du gouvernement gabonais.

Comment peut-on expliquer que l’information gouvernementale relayée par la presse affirme que le président de la République a octroyé une aide financière de 10 000 000 de francs CFA à chaque famille de victimes et 3 000 000 de francs CFA à chaque survivant par compassion, alors que c’est le Trésor public gabonais, qui gère les fonds des contribuables gabonais, qui a procédé au paiement de cet argent, au lieu d’un compte personnel appartenant à Ali Bongo ?

Si l’intention de soutenir les familles des victimes était réellement celle d’Ali Bongo, pourquoi le CHU d’Akanda, qui est une entité étatique où ont été déposés les corps des victimes, impose-t-il à beaucoup de ces parents de payer des factures dépassant la moitié de l’argent qui leur a été octroyé ?

Doit-on donner d’une main et récupérer de l’autre ?

10 millions pour payer par la suite une facture de pompe funèbre équivalente à presqu’à 7 millions . On se moque de qui ?

Voici autant de questions qui poussent à croire que ce qui préoccupe le plus les collaborateurs du chef de l’État est, pour certains, de sauver l’image de ce dernier, et pour d’autres, de se faire de l’argent dans cette malheureuse affaire.

Nous allons y revenir avec force et détails avec des témoignages et des preuves matérielles à l’appui.
 
 

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