Dialogue national : la presse étouffée, la HAC demeure silencieuse et se conforme aux exigences des organisateurs.

Les mots de la HAC résonnent comme une insulte grotesque à l’intelligence du peuple gabonais. Ils prétendent que la presse opère en toute liberté, alors même qu’elle est entravée dans sa mission première : informer le public de manière impartiale. Au lieu de cela, les journalistes sont relégués à un rôle de simples porte-voix des autorités, privés de toute possibilité de questionner, d’analyser ou de critiquer.

En réalité, la presse gabonaise est captive, enchaînée par les menottes invisibles de la manipulation politique. Elle est reléguée à un rôle de figurant dans un spectacle soigneusement orchestré par le pouvoir en place. Les journalistes ne sont pas des acteurs du changement, mais des marionnettes dont les fils sont tirés par les politiciens au sommet.

Manipulée et muselée, la presse est reléguée à un rôle de simples porte-voix des autorités du dialogue National .

La prétendue « reconnaissance » de la HAC est une farce cruelle, une insulte à l’intégrité des professionnels des médias qui aspirent à faire leur travail avec dignité et éthique. Au lieu de les soutenir, les autorités les écrasent sous le poids de la censure et de l’oppression.

Il est temps de dénoncer cette mascarade pour ce qu’elle est vraiment : une tentative désespérée de légitimer un régime autoritaire en se drapant des lambeaux de la démocratie. La HAC doit cesser ses blagues et commencer à protéger véritablement la liberté d’expression, plutôt que de la trahir au profit de ses maîtres politiques.

La presse gabonaise mérite mieux que cette comédie grotesque. Ils méritent une presse libre, indépendante et courageuse, prête à défier le pouvoir et à défendre les intérêts du peuple. Tant que la HAC continuera à jouer son rôle de complice, elle restera complice de l’oppression et de l’injustice qui étouffent la voix du Gabon.

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