Depuis 2014, André Gide Ondo Ndong, responsable de la Régie Publicitaire Gabon-Media,Com, subit les conséquences d’un démantèlement brutal de ses biens orchestré sous le régime Bongo. Cette opération, menée sous prétexte de réorganiser le domaine communal, a été en réalité une manœuvre visant à céder le monopole de la publicité à une entreprise étrangère, JC Decaux, après le NYFA organisé par Attias avec le soutien de Sylvia Bongo et Noureddine Bongo. Les régies locales, spoliées, n’ont jamais été dédommagées. Ni le Premier ministre d’alors, Raymond Ndong Sima, ni le président de l’Assemblée nationale, Guy Nzouba Ndama, ni même le maire de Libreville, Jean-François Ntoutoume Émane, n’ont osé défendre ces entrepreneurs locaux, préférant ignorer leurs appels à la justice.
Ci-dessous , André Gide Ondo Ndong et les tristes images du démantèlement brutal de ses panneaux publicitaires orchestré sous le régime Bongo.
Pendant dix ans, André Gide Ondo Ndong a tenté, sans succès, de faire entendre sa voix. L’espoir renaît avec le coup d’État du 30 août 2023 et les promesses de justice du président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema. En novembre, une demande d’audience est adressée, mais reste sans réponse. En mai 2024, le dossier atteint enfin le président, et une collaboratrice, Mme Hounbedji, promet un règlement. Cependant, les espoirs s’effondrent rapidement : une compensation plafonnée à 30 millions de francs CFA est évoquée, bien inférieure aux pertes réelles. Pire encore, la promesse d’indemniser tout le collectif se réduit à une aide individuelle qui n’arrivera jamais.
André Gide Ondo Ndong dénonce un système où les collaborateurs du président sabotent ses promesses. Le chef de l’État, parfois accusé à tort, pourrait être victime d’une administration qui perpétue les pratiques du passé. Ce cas illustre une problématique plus large : l’opacité bureaucratique qui trahit les citoyens au lieu de les servir. Le président de la transition doit agir rapidement, car la justice différée est une justice refusée. Les Gabonais, comme André Gide Ondo Ndong, n’attendent pas la charité, mais la réparation des injustices subies.