La détresse d’une compatriote gabonaise atteinte d’un cancer du sein en phase terminale a récemment suscité l’indignation dans notre société. Face à l’urgence de la situation, un compatriote a lancé un appel à l’aide sur les réseaux sociaux pour mobiliser des fonds destinés à soulager cette femme confrontée à une épreuve difficile. Cette initiative soulève une question cruciale : pourquoi les citoyens gabonais doivent-ils constamment solliciter une assistance financière pour accéder à des soins médicaux, alors que le ministère des Affaires sociales dispose d’un budget colossal de plus de 100 milliards ?
Monsieur le ministre Adrien Mougougou et Madame Françoise Makaya, Ministre délégué de la Santé et des Affaires sociales, sont interpellés sur cette situation alarmante. Il est inacceptable que, malgré un budget conséquent, le ministère des Affaires sociales ne parvienne pas à répondre efficacement aux besoins médicaux de la population. Le moment est venu de remettre en question le fonctionnement de ce ministère et d’exiger des réponses concrètes.
Le Gabon, riche en ressources géologiques, ne devrait pas connaître une situation où un compatriote doit mendier pour obtenir des soins médicaux. La gratuité des soins doit devenir une obligation au Gabon, et le ministère des Affaires sociales est appelé à revoir son rôle et son engagement envers la santé de la population.
Avec une situation aussi critique, il est impératif que le ministère des Affaires sociales justifie l’utilisation de son budget colossal. Les citoyens ont le droit de savoir comment ces ressources sont allouées et pourquoi il est nécessaire de recourir à des appels de détresse sur les réseaux sociaux pour des situations médicales urgentes.
Il est temps que la pression soit exercée sur le ministère des Affaires sociales afin qu’il s’acquitte correctement de ses responsabilités envers la population. Les citoyens ne devraient pas être contraints de se tourner vers des moyens extraordinaires pour obtenir des soins de santé de base. La santé de chaque Gabonais devrait être une priorité incontestable.
En conclusion, nous appelons à une réforme immédiate du système de santé au Gabon, exigeant la transparence quant à l’utilisation des fonds alloués au ministère des Affaires sociales. Que cette brave dame, aux prises avec le cancer du sein en phase terminale, puisse bénéficier des soins nécessaires, et que cette situation serve de catalyseur à des changements significatifs pour garantir des soins médicaux accessibles à tous les Gabonais.
Que Dieu veille sur elle et sur tous ceux qui luttent contre des maladies dévastatrices.