En dépit des risques mortels pour la santé, la pratique du kwandza ou blanchiment de la peau reste un problème endémique en Côte d’Ivoire, avec près de la moitié des femmes engagées dans cette pratique dévastatrice, selon un rapport récent de France 24.
Malgré l’interdiction formelle des produits dépigmentant dangereux pour la santé, le commerce lucratif du blanchiment de la peau (kwandza) continue de prospérer impunément, défiant l’autorité des lois et exposant la population à des risques graves.
Voilà à quoi la pratique de la dépigmentation de la peau, connue localement sous le nom de « kwanza », peut conduire.
Les effets néfastes du kwandza ne sont pas à sous-estimer. Des problèmes cutanés tels que les vergetures et les infections sont fréquents, tandis que des conséquences plus graves comme l’insuffisance rénale et le diabète sont également documentées.
Pourtant, malgré huit années de réglementation visant à protéger la santé publique, le gouvernement dirigé par Alassane Ouattara semble impuissant face à cette menace persistante. Les associations tirent la sonnette d’alarme, dénonçant l’inaction des autorités face à ce fléau qui touche non seulement les adultes, mais également les enfants, victimes de pressions familiales pour embrasser cette norme de beauté artificielle.
Il est grand temps que les autorités prennent des mesures concrètes pour éradiquer cette pratique dangereuse et promouvoir l’acceptation de la diversité naturelle de la peau. L’avenir de la santé et de la société ivoiriennes en dépend.