
La tempête médiatique a éclaté lorsque France 24 a annoncé : « Le Sénégalais Bassirou Diomaye Faye en France ce mercredi pour sa première visite hors d’Afrique », informant le public du prochain voyage du président Bassirou Diomaye Faye. L’absence notable des titres « Président de la République » ou « Son Excellence » en parlant de Bassirou Diomaye Faye a provoqué une onde de choc et des critiques acerbes à l’encontre de France 24.
En réponse immédiate et vigoureuse, la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS) a fermement rappelé l’importance du respect protocolaire, insistant sur le fait que Bassirou Diomaye Faye, en tant que président du Sénégal, représente la plus haute autorité de la nation. La RTS a qualifié de flagrante l’irrespectueuse omission de France 24, en déclarant que se référer au président simplement comme « le Sénégalais Bassirou Diomaye Faye » constitue un manquement grave au respect dû à un chef d’État. Pour corriger ce faux pas, la RTS a publié une déclaration clarifiant : « Son Excellence M. Bassirou Diomaye Faye, Président de la République, est attendu à Paris ce mercredi pour participer au Forum mondial sur la souveraineté et l’innovation vaccinales, organisé par GAVI et l’Union africaine », ajoutant avec emphase, « Par la suite, il accordera un entretien au président français Emmanuel Macron. »
Cette réponse cinglante et sans équivoque de la RTS a forcé France 24 à revoir sa copie, incluant les titres nécessaires pour reconnaître le protocole diplomatique qui avait été initialement ignoré.
Cet incident souligne de manière frappante l’importance de respecter les titres officiels et les sensibilités diplomatiques dans le journalisme international. La correction rapide et assertive de la RTS rappelle le poids des mots et l’importance du respect dû aux dirigeants mondiaux dans les médias. Cette affaire met en lumière les dangers des raccourcis journalistiques et l’importance d’une rigueur protocolaire stricte pour éviter les malentendus diplomatiques.
La question reste ouverte : cet incident servira-t-il de leçon pour les médias internationaux, quant au respect des normes diplomatiques, ou est-ce le signe avant-coureur d’une ère où l’étiquette protocolaire sera de plus en plus mise à l’épreuve ? Une chose est certaine, le Sénégal, par la voix de sa RTS, a montré qu’il ne tolérera aucune forme de manque de respect envers son président.