Cinquième République : assez des partis tonneaux vides, le bal des imposteurs doit cesser !

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À quoi bon entretenir des formations politiques qui ne réunissent même pas un quartier, encore moins une province ? Ces partis-fantômes pullulent, profitent grassement des subventions de l’État, sans jamais rendre de comptes. Ils sont absents du terrain, inconnus du peuple, et ne surgissent que lorsqu’il y a des financements à gratter. Cette mascarade politique coûte cher à la nation et n’a plus sa place dans une République qui se veut responsable.

Le pluralisme est une richesse lorsqu’il repose sur des convictions, des projets, et une représentativité réelle. Mais il devient un handicap quand il sert de paravent à des intérêts particuliers. La Cinquième République ne doit pas être un refuge pour les opportunistes politiques. Elle doit au contraire instaurer des critères clairs : base militante avérée, présence territoriale significative, et participation active à la vie publique. Tout parti qui ne remplit pas ces exigences doit être radié.

Subventionner un parti politique n’est pas une obligation automatique. C’est une reconnaissance d’utilité publique, une récompense pour un travail de terrain, une implication citoyenne. Pourquoi continuer à financer ceux qui n’ont jamais organisé une réunion publique, jamais présenté de candidat sérieux, jamais contribué au débat national ? C’est un scandale économique et une faute morale.

La Cinquième République ne pourra grandir qu’en se débarrassant des oripeaux de l’ancien système. L’assainissement du champ politique est une urgence nationale. Moins de partis, mais de vrais partis. Moins de bavardages, mais plus d’action. Moins de copinage, plus de rigueur. C’est à ce prix que notre démocratie deviendra crédible et utile au peuple gabonais.

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