Au fil des déplacements du président de la transition Brice Oligui Nguema, une tendance inquiétante s’est installée, alimentant la croyance populaire que chaque visite présidentielle est synonyme de distribution d’argent et de promesses financières. Cette pratique, héritage persistant du Système Pdegiste, exige une remise en question urgente pour assurer la transparence et l’efficacité des actions gouvernementales.
Le déséquilibre budgétaire dénoncé par les ministres contraste avec les largesses du président Oligui, soulignant la nécessité d’une gestion plus équilibrée des ressources. Si le président ne prend pas garde à cette approche, il risque de compromettre ses propres efforts, sapant ainsi les avancées potentielles pour le pays.
Il est crucial de comprendre que le Système ne se limite pas à la seule personne du président actuel. Même avec le départ d’Ali, le Système persiste, capable de se perpétuer à travers de nouveaux représentants créés en son sein. Le Système, tel un réseau d’éléments interconnectés, dépasse largement la figure individuelle d’Oligui, formant une entité complexe œuvrant pour un objectif commun.
Ainsi, la lutte contre les pratiques désuètes nécessite une approche holistique. La société gabonaise doit exiger une gouvernance transparente, des politiques budgétaires équitables et une responsabilisation collective pour briser les schémas du passé. Seule une prise de conscience collective et des actions concertées permettront de dépasser les limites imposées par le Système, ouvrant la voie à une ère nouvelle d’intégrité et de progrès pour le Gabon.
Source : Pensées d’un citoyen indépendant révisées par l’équipe éditoriale.