Blaise Louembe, Un loup qui se prend pour une brebis

Après avoir passé plus de 20 ans à gérer de la façon la plus médiocre les finances du pays, voilà qu’il s’érige en donneur de leçons sous couvert de fausse inspirations religieuses. L’ancien TPG se serait-il subitement souvenu de ses cours de catéchèse ? (Serait-ce là le signe d’une démence non diagnostiquée ??? Nous n’en savons rien.) Quoi qu’il en soit c’est dans un propos des plus blasphématoire que l’homme a exprimé son avis aux public gabonais (et à ses ennemis politiques, en analysant de plus près)

« Le sang de Jésus. C’est le seul sang qui peut nous sauver. Je n’ai pas dit de partir voir importe quel autre vin. Il ne faut pas faire comme ceux là qui vont boire du vin jusqu’à la lie et quand le vin est terminé, ils cassent les bouteilles et ils demandent aux pauvres enfants de venir marcher sur les bouteilles. C’est vrai qu’il va en sortir du sang mais ce n’est pas le même sang. Le seul sang qui peut nous sauver, c’est le sang de Jésus. N’allez pas travestir mes propos. J’ai dit ce que j’ai dit. N’allez pas commenter mes propos. Si ce que je dis vous dérange… Et comme disent les enfants sur Facebook, si ce que je dis vous dérange, allez boire de l’eau la plupart des bouteilles d’eau sont en plastique vous pouvez toujours marcher dessus, il n’en sortira pas de l’eau. » a exprimé Blaise Louembe dans une vidéo sur les réseaux sociaux.

« C’est quel genre de français ça ?! » aurait-on envie de lancer en bon gabonais. Une homélie pleine de sens Monsieur l’ex ministre du budget, des comptes publics et de la fonction publique. M. Louembe vient nous avouer publiquement et sans s’en inquiéter (avec semble-t-il une grande fierté et un soupçon d’orgueil) qu’il est de ceux qui boivent le vin jusqu’à la lie et en conservent la bouteille. En effet vous avez bu le vin monsieur l’ex haut placé. Un vin issu des ressources du Gabon et du travail de ses contribuables pendant plus d’une décennie, et que peut on en retenir ? Une école ? Une université ? Un hôpital ? Au contraire, des caisses à sec et une fonction publique aux abois. Même dans le domaine du sport on est loin d’avoir eu les étoiles dans les yeux. En réalité cette sortie ridicule n’apparaît que comme une déclaration d’amour au système qui l’a engraissé (histoire de recevoir encore quelques miettes lors des prochaines élections, vu que l’heure semble pour certains à la préparation de 2023). On a vu clair dans ce jeu ridicule.

Une déclaration d’incompétence et d’incapacité, car le Gabon a bien plus besoin de gestionnaires intègres et concrets que de querelles ayant pour résultat de faire couler le sang des innocents. D’ailleurs on s’interroge sur les raisons ayant pu pousser l’homme à étaler un tel mépris sur les réseaux sociaux. Est-ce là une nouvelle forme d’expression politique dans notre pays ? Comment contrôler les actions de nos jeunes sur la toile si nous-mêmes nous comportons en véritables indisciplinés ?

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