Dans l’arène politique du Gabon, une guerre inattendue vient d’éclater entre les syndicalistes intrépides de la Société d’énergie et d’eau (SEEG) et le général Oligui, déterminé à défendre son royaume présidentiel. La querelle a atteint des sommets héroïques avec la convocation des chefs syndicaux pour une audience périlleuse à la redoutable Direction générale des contre-ingérences et de la sécurité (B2).
Vendredi dernier, les combattants de la SEEG ont fermé les portes du siège social, érigeant des barricades pour défier la direction. Leur quête ? Le mythique 13e mois qui s’est évaporé comme un trésor légendaire. Mais au lieu du joyau tant attendu, une note cruelle est tombée, annonçant que le trésor serait inaccessible. Une révolte éclata, le combat était inévitable.
Le général Oligui, dans toute sa fureur présidentielle, a lancé sa première offensive verbale. Il a ordonné aux guerriers de la SEEG de couper le courant au palais présidentiel, lançant ainsi le premier sortilège de la bataille. Il a même évoqué l’idée de remplacer les insoumis par des chômeurs du royaume gabonais, un coup bas que les syndicalistes n’ont pas pris à la légère.
Les valeureux syndicalistes, armés de leur courage et de leurs paroles tranchantes, ont riposté, rappelant au général que la SEEG n’était pas sa garde personnelle à qui il pouvait donner des ordres à volonté. Une escarmouche verbale qui a attiré l’attention du redoutable service de renseignement B2, marquant ainsi le début d’une bataille historique.
Au cœur de cette guerre, les Gabonais se positionnent, certains soutenant le général, exhortant à une résolution rapide, tandis que d’autres se tiennent aux côtés des guerriers de la SEEG, prêts à combattre pour leurs droits.
En cette période de transition, la quête d’une solution pacifique résonne comme un appel à la trêve dans cette bataille farfelue. Les Gabonais, spectateurs de ce spectacle épique, retiennent leur souffle en attendant les prochains rebondissements de cette saga politique rocambolesque.