Affaire Ramon Kota : un panafricaniste malien riposte aux attaques contre le Gabon et son Président.

Depuis une semaine, le Gabon et son chef d’État, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, sont la cible de plusieurs panafricanistes et activistes gabonais, ainsi que d’autres pays africains, en particulier du Cameroun. Ces critiques violentes incitent même le peuple gabonais à renverser leur président de transition, suite à l’expulsion manu militari d’un activiste camerounais, Ramon Kota. Les raisons réelles de cette expulsion n’ont jamais été officiellement communiquées par les autorités gabonaises. Toutefois, plusieurs sources évoquent des propos d’une violence inacceptable que Ramon Kota aurait proférés à l’endroit de son chef d’État, Paul Biya, de son représentant diplomatique au Gabon, et des autorités gabonaises.

Tandis que les Gabonais soutiennent que tout étranger venant chercher un avenir au Gabon doit se limiter à des activités légitimes et ne doit pas utiliser le Gabon comme base arrière pour déstabiliser d’autres régimes, ils attendaient que les différentes cellules de communication gouvernementales, ainsi que les activistes et autres médias, viennent éteindre le feu. Contre toute attente, c’est un panafricaniste malien qui est venu répliquer à la place des Gabonais. Voici une situation qui devrait pousser le chef de l’État gabonais à reconsidérer ceux à qui il a fait confiance pour défendre et promouvoir son image et celle de la transition qu’il assure. Le nom du Général Oligui Nguema et celui du Comité de Transition pour la Restauration des Institutions (CTRI) sont sérieusement écornés suite à cet incident.

La déclaration du panafricaniste malien Amadou H.K., citoyen malien, s’exprime en ces termes :

« Salut à tous,

Je suis Amadou H.K., citoyen malien, vivant au Mali. Je m’adresse à vous en tant que panafricaniste pour partager une observation importante. Comme le Mali, le Burkina, la Guinée Conakry et le Niger, les militaires gabonais se sont montrés dignes. Il faut respecter le Gabon, car c’est ce petit pays qui a réussi à renverser une dictature vieille de 50 ans. Preuve en est : où en sont les autres pays ?

Le 30 août 2023, les Gabonais ont réussi leur mission seuls, sans utiliser le territoire camerounais comme base arrière. Cette victoire est un exemple clair de détermination et de souveraineté. Pourquoi voulez-vous que le Gabon soit la base arrière pour des activistes cherchant à déstabiliser d’autres régimes ? Qui a aidé le Gabon ? Si les Gabonais avaient compté sur les pays voisins, Ali Bongo serait toujours au pouvoir.

Vous, les Camerounais, avez des généraux compétents, panafricanistes et expérimentés dans les guerres. Ces leaders sont tout aussi capables, voire plus, que le Général Oligui Nguema de mener votre pays vers la libération. Votre armée a la capacité de détruire l’armée gabonaise en une journée de combat, mais pourquoi elle n’agit pas ? Pourquoi vos soldats les plus compétents sont muets ?

Le Gabon a accompli son devoir de libération seul. Il n’est donc pas nécessaire de manifester devant les ambassades gabonaises. Investissez plutôt dans des billets d’avion et allez soutenir vos militaires sur le terrain chez vous. Le petit Gabon vous a montré l’exemple, il est temps de suivre cette voie.

Cordialement,

Amadou H.K. »

Cette intervention audacieuse d’un panafricaniste malien devrait inciter le président de la transition gabonaise, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, à reconsidérer les stratégies de communication et de défense de son régime. Elle met en lumière la nécessité pour le Gabon de renforcer sa souveraineté et de ne pas devenir un théâtre pour les luttes politiques des autres nations.

Qu’à cela ne tienne, le Gabon a démontré sa capacité à se libérer et à se gouverner sans intervention extérieure. Les paroles d’Amadou H.K. résonnent comme un appel à l’unité et à l’indépendance véritable pour tous les pays africains, invitant les Camerounais à prendre exemple sur le courage et la détermination des Gabonais.

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