Dans la soirée du samedi 25 mai 2023, alors qu’il animait une causerie politique au quartier Kinguélé, Zibi Bertrand, candidat à l’élection présidentielle, a été victime d’une agression. Lors de cet incident, les vitres de son véhicule ont été brisées. Suite à cet acte de violence, Bertrand Zibi a engagé des poursuites judiciaires contre trois individus : Claude Mbagou, Ader Kombi (alias Major) et Ndinga. Après des investigations menées par la Direction Générale de Recherches (DGR) sur une période d’une semaine, les suspects ont été auditionnés par le Procureur de la République le mercredi 5 juillet 2023, au cours de laquelle leurs déclarations ont évolué. Le dossier a ensuite été transmis au juge d’instruction pour une éventuelle poursuite judiciaire.
L’agression dont Zibi Bertrand a été victime lors de la causerie politique organisée à Kinguélé a suscité un fort intérêt au sein de la population. En effet, cet acte de violence à l’encontre d’un candidat à la présidence soulève des préoccupations quant à la sécurité des personnalités politiques et à l’intégrité du processus démocratique.
Bertrand Zibi montrant son véhicule après son agression
Les investigations menées par la DGR ont permis de recueillir des éléments de preuve substantiels concernant les suspects impliqués dans l’agression. Claude Mbagou, Ader Kombi et Ndinga ont été confrontés à leurs déclarations initiales lors de leur audition devant le Procureur de la République. Toutefois, il est important de noter que leurs versions ont changé au cours de cet entretien, passant d’une prétendue occupation du site au nom de leur association à une reconnaissance de liens familiaux avec Bertrand Zibi.
Suite à l’audition des suspects par le Procureur de la République, le dossier a été transmis au juge d’instruction, marquant ainsi le début d’une phase cruciale dans cette affaire. Les éventuelles poursuites judiciaires seront déterminées après une étude approfondie du dossier par le juge d’instruction. Cette affaire met en lumière l’importance de la sécurité des personnalités politiques et de la préservation de l’intégrité du processus démocratique. L’issue de cette affaire suscite une grande attente dans l’opinion publique, qui espère que la justice sera rendue de manière équitable et impartiale.