L’industrie du divertissement africain continue de surprendre, et l’affaire récente entre Koffi Olomide, célèbre artiste congolais, et son sosie, Koffi de Brazza, en est un exemple frappant.
Dans cette histoire, Koffi Olomide a pris des mesures pour empêcher son sosie de tirer profit de son nom en acceptant des cachets sous cette identité.
Cette situation soulève des questions intéressantes sur les pratiques du showbiz africain, qui semblent différer de celles observées ailleurs.
Koffi Olomide, considéré comme une grande star de la musique africaine originaire de la République démocratique du Congo, menace de poursuites judiciaires son sosie, Koffi de Brazza, qui organise des concerts et gagne beaucoup d’argent en utilisant le nom de Koffi Olomide.
A gauche Koffi de Brazza , a droite Koffi Olomide.
D’un point de vue légal, il est tout à fait compréhensible que l’artiste congolais se réfère aux droits de protection de ses œuvres. Cependant, il convient également de mentionner que Koffi Olomide lui même utilise cette pratique pour renforcer son image en faisant référence aux grandes marques de vêtements qu’ils portent ou en exposant ses voitures de luxe pour afficher da puissance financière.
Contrairement à ces pratiques, il est courant en Occident de voir des sosies d’artistes utiliser les noms de ces derniers sans être inquiétés, et ils réussissent même à en tirer des bénéfices substantiels.
Des sosies de Johnny Hallyday, Claude François, Céline Dion, Elvis Presley, Alain Delon et d’autres ne se contentent pas de quelques pièces jetées à leurs pieds lors de leurs prestations, à l’instar de leurs homologues africains. Ces sosies vivent véritablement comme de grandes stars, avec des comptes bien garnis, des limousines et de grandes villas, le tout grâce à leurs contrats de prestation, sans être ennuyés par les célébrités qu’ils imitent. Ces dernières comprennent que les performances des sosies contribuent à promouvoir leur image.
L’affaire opposant Koffi Olomide à son sosie Koffi de Brazza met en lumière les différences notables entre les pratiques du showbiz africain et celles de l’Occident.
Alors que Koffi Olomide cherche à protéger ses droits et sa réputation, les sosies occidentaux utilisent souvent les noms des artistes qu’ils imitent pour bénéficier d’une renommée et d’un succès financier.
Cette disparité soulève des questions sur la manière dont le divertissement est géré et perçu dans différents contextes culturels.
Le showbiz africain continue de nous surprendre par ses particularités et ses dynamiques uniques, offrant une perspective fascinante sur les différences et les similitudes entre les industries du divertissement à travers le monde.