La question de la confiance envers les hommes de foi est un sujet complexe qui suscite de nombreuses interrogations.
En effet, alors que la spiritualité devrait être un refuge pour les âmes égarées, certaines pratiques douteuses au sein de certaines églises peuvent légitimement amener à s’interroger sur la sincérité des hommes de foi.
Il est indéniable que notre monde est souillé par des bassesses et des ignominies, rendant difficile la cohabitation entre le monde matériel et le monde spirituel.
Toutefois, cette difficulté ne doit pas justifier les pratiques abjectes de certains hommes de foi. Si ceux-ci se doivent de refléter une grandeur spirituelle, ils doivent également être irréprochables dans leurs actions.
Comment peut-on prétendre être un bon croyant en soutirant de l’argent à ses ouailles en échange de promesses de guérison, de travail, d’un mari ou d’une femme, ou même d’une situation plus favorable ? Comment peut-on prêcher l’humilité et la simplicité tout en vivant dans l’opulence ?
Face à ces questionnements, il est légitime de se demander s’il est préférable de retourner vers nos anciennes religions ancestrales ou de prier Dieu chez soi, en toute intimité.
Il est temps de reprendre en main notre propre foi et de ne plus la confier aveuglément à des êtres humains faillibles.
Il apparaît donc nécessaire de se questionner sur l’opportunité de placer sa confiance envers des hommes de foi qui ne respectent pas toujours les valeurs qu’ils prêchent.
La spiritualité doit être un refuge pour les âmes égarées, et non un moyen de s’enrichir ou de satisfaire ses désirs.
Le débat est ouvert, et il appartient à chacun de se forger sa propre opinion sur cette question cruciale.