Violences post-électorales 2016 : un flic aurait avoué ses crimes.

‘’ C’est nous qui avons tué en 2016 pour sauver le pouvoir ‘’ :

Voici les paroles qu’aurait lancées un capitaine de police à Pierre Tany Boutamba du journal en ligne Mediaposte, mardi 13 juillet 2021 devant le commissariat de police de Nzeng-Ayong alors que ce dernier se faisait brutaliser par les agents de ce poste de police pendant qu’il tentait de couvrir un mouvement de protestation lancé par des taximan agacés par les policiers de cette zone habitués à leur extorquer de l’argent sans un motif légal .

S’il faut condamner ce comportement véreux ainsi que ce nouveau cas d’entrave à la liberté de la presse, il mérite surtout de rappeler qu’au moment où la Plateforme nationale de la société civile et le Collectif des victimes de la crise postélectorale de 2016 exigent toujours une enquête indépendante sur les événements postélectoraux de 2016 , la déclaration de cet officier de police devrait relancer les débats et constituer une preuve pertinente pour engager des poursuites judiciaires contre ce dernier auprès des juridictions compétentes au Gabon et à l’étranger.

Nous attendons voir la suite.

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