Directeur Général de Pizolub du 08/03/2018 au 26/02/2019, Joël PONO OPAPE vient d’édifier un peu plus, l’opinion national et international sur la situation inédite de Pizolub, une entreprise nationale qui était prête à réaliser un chiffre d’affaires de plus de 10 milliards de frs CFA et embaucher plusieurs chômeurs gabonais il y a près 8 mois mais que des mains noires ont décidé de détruire .
Libre propos de Joël PONO OPAPE :
Joël PONO OPAPE ex DG de PIZOLUB entre le 08/03/2018 et le 26/02/2019
‘’D’Abélogo 1 dans le lac Alombiè où je savoure un repos politique mérité afin d’être prêt en 2023, la détresse des employés de Pizolub me devient insoutenable.
Depuis mon débarquement de la tête de cette entreprise j’ai gardé le silence sur les raisons réelles de cette décision.
Tout le monde sait qu’à mon arrivée à Pizolub les caisses étaient vides et qu’à mon départ j’ai laissé plus de 700 000 000 frs CFA dans les banques commerciales et 500 000 000 à la FINATRA sans oublier ce que les marketeurs devaient.
Le Diagnostic stratégique et financier financé par le ministre du pétrole face à l’incohérence des chiffres de Pizolub avait ramené la dette à environ trois milliards de frs CFA.
Les dettes de la Douane, de Total outre-mer et de plusieurs fournisseurs avaient été payées.
Les intérêts financiers avaient été revus à la baisse et un nouvel échéancier avait été négocié avec les banques.
Le projet d’Alliance Stratégique PIZOLUB/SOGARA financé par le Ministre dans cadre de la mise en œuvre de la relance du secteur pétrolier phase I aurait rendu à la ville de Port-Gentil ses lettres de noblesse.
Mes malheurs commencent lorsqu’avec le concours d’une PME de jeunes gabonais nous avons mis en place la comptabilité analytique de Pizolub produit par produits.
Le résultat est scandaleux le prix de vente est largement inférieur au coût d’achat et, pire la mise en place d’un projet de redéploiement Stratégique et Commerciale pour contourner les contraintes du marché gabonais de lubrifiants et créer 2500 emplois jeunes a acté ma mise à mort.
Et, c’est d’autant plus inquiétant que cela arriva au même moment que la maladie du Chef de l’État ainsi que le changement de Premier ministre.
Le Président de mon parti et les ministres de la province n’ont pas eu le courage de me soutenir.
Mon honnêteté intellectuelle me fait dire que mon successeur malgré sa gestion scabreuse a le mérite d’avoir laissé à Pizolub plus de 4000 tonnes d’huiles de base et, avec le concours de l’État 7 mois d’arriérés de salaires, 4 mois de salaires par anticipation et plus d’un milliard de trésorerie pour acheter les additifs et autres entrants.
Cette situation inédite à Pizolub lui aurait permis de produire plus de 5000 tonnes de lubrifiants, réaliser un chiffre d’affaires de plus de 10 milliards de frs CFA et embaucher plusieurs chômeurs.
Mais quelle est cette main noire qui freine le Gabon industriel pour une prospérité partagée ?
La suite et ce que j’ai découvert vous serez édifiés dans les prochains jours à travers les journaux.
J’ai tout eu de ce pays, je n’ai pas de pays de rechange et j’ai déjà amorcé la pente descendante de qui aurais-je peur ?’’