Accusations contre HPO : Sa fille dément – Qui manipule la vérité et pourquoi ?

Le Gabon assiste depuis plusieurs semaines à un spectacle judiciaire et médiatique des plus troublants. L’affaire Hervé Patrick Opiangah, accusé de viol, inceste et séquestration sur sa fille, Elisabeth Opiangah Mengue, suscite une vive controverse. Pourtant, cette dernière, considérée comme la victime présumée, vient de briser le silence pour affirmer que les accusations portées contre son père sont non seulement infondées, mais également montées de toutes pièces. Une déclaration fracassante qui pose une question essentielle : où se trouve la vérité dans ce jeu d’accusations contradictoires ?

Dès le début de cette affaire, des figures comme Landry Amiang Washington et Stéphane Nzeng se sont empressées de relayer des accusations graves contre Hervé Patrick Opiangah, insinuant des actes odieux perpétrés sur sa propre fille. Ces allégations, largement diffusées sur les réseaux sociaux, ont enflammé l’opinion publique et jeté un voile sombre sur la réputation du président de l’UDIS.

Cependant, ces déclarations semblent aujourd’hui s’effondrer sous le poids des révélations d’Elisabeth Opiangah Mengue. Dans une interview exclusive accordée à Gabon Média Time (GMT), elle déclare fermement : « Ces faits n’ont jamais existé, ni dans mon enfance, ni lorsque j’étais mineure, ni à l’âge adulte. » (Source : Dépêche 241). Ces mots, prononcés avec assurance, viennent déconstruire l’édifice des accusations portées par les activistes. Mais alors, sur quelle base s’appuient-ils pour maintenir de telles affirmations ?

Malgré les dénégations catégoriques d’Élisabeth, le tribunal semble persister dans l’inculpation d’Hervé Patrick Opiangah. Une décision incompréhensible pour sa fille, qui s’étonne publiquement du maintien des chefs d’accusation par le Procureur. « Je ne peux expliquer pourquoi le Procureur de la République maintient ces chefs d’accusation. Je vous invite à lui poser cette question », a-t-elle déclaré à GMT (Source : Dépêche 241).

Ce flou judiciaire alimente les spéculations. Est-ce une affaire réellement fondée ou une cabale politique orchestrée pour nuire à un homme influent ? Cette interrogation légitime mérite une réponse claire et transparente, que les autorités judiciaires tardent à fournir.

Dans ce contexte, il convient de saluer les propos lucides de Zibi Bertrand, un homme de vérité et l’un des alliés les plus sûrs du président de la transition. Dans sa dernière déclaration, Zibi Bertrand a mis en garde contre ceux qui tirent les ficelles de cette affaire de part et d’autre, appelant à leur démantèlement pour préserver l’intégrité de la justice. Il a également souligné que la justice ne doit jamais être instrumentalisée pour régler des comptes personnels, un conseil précieux dans une période où la transition repose sur une quête de probité et de réformes.

L’histoire semble aujourd’hui donner raison à ce proche du chef de l’État, qui a souvent osé dire ce que beaucoup préfèrent taire. Contrairement à d’autres qui, par flatterie, rapportent au président des informations biaisées ou des vérités arrangées, Zibi Bertrand s’impose comme une voix sincère. Son courage à dire les choses telles qu’elles sont contribue à éclairer le président sur des réalités parfois occultées, évitant ainsi des décisions pouvant, à terme, nuire à sa politique et à l’image de la transition.

Face à ce qu’elle qualifie de diffamation, calomnie et atteinte à sa dignité de femme, Elisabeth Opiangah Mengue ne compte pas rester passive. Elle annonce son intention de porter plainte contre les « distilleurs de ces informations erronées » (Source : Dépêche 241). Une démarche qui pourrait rebattre les cartes et mettre en lumière les motivations réelles des accusateurs.

En dénonçant « des accusations gravement portées à son honneur », Elisabeth affirme sa volonté de rétablir la vérité. Mais cette vérité, qui s’obstine à rester dans l’ombre, continue de diviser l’opinion.

Dans cette affaire, la justice gabonaise se trouve à un tournant critique. Si les accusations portées par les activistes s’avèrent mensongères, cela constituerait une atteinte grave à l’intégrité d’une famille et à la crédibilité des institutions judiciaires. À l’inverse, si les faits dénoncés par Landry Amiang Washington et Stéphane Nzeng sont avérés, cela mettrait en lumière un système judiciaire incapable de protéger les victimes.

Pour l’heure, la parole d’Élisabeth Opiangah Mengue contraste fortement avec celle des activistes et celle de la justice. Qui dit vrai ? Qui manipule qui ? Une chose est certaine : dans ce brouhaha médiatique et judiciaire, c’est la vérité qui semble être la première victime.

Il est impératif que la justice tranche en toute impartialité et rende enfin des comptes à une population abasourdie par cette affaire où tout semble se mêler : politique, calomnie et recherche de sensationnalisme. Gabon, il est temps de faire émerger la vérité.

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