Lorsque le général Brice Clotaire Oligui Nguema a pris les rênes du pouvoir, il incarnait l’espoir d’une nation meurtrie, en quête de rédemption. Homme de consensus, il a choisi de tendre la main à tous les enfants de la République, y compris à ceux qui, par leur passé trouble, avaient contribué à la déchéance du pays. Hervé Patrick Opiangah (HPO) fut l’exemple le plus frappant de cette démarche de réconciliation. Cependant, la loyauté n’est pas une option dans la reconstruction d’un État, et Oligui Nguema l’a démontré avec fermeté lorsque cette confiance a été trahie.
Dès les premiers jours de la transition, la présence constante de HPO aux côtés du président avait semé le doute. Impliqué dans des scandales de corruption, de détournement de fonds publics, et des affaires encore plus sombres, son ascension au poste de ministre des Mines avait indigné l’opinion nationale. Beaucoup se demandaient si la promesse de restauration de l’honneur gabonais ne risquait pas d’être entachée par des alliances douteuses. Pourtant, dans un souci d’unité nationale, Oligui Nguema avait choisi d’intégrer HPO, espérant que même ceux qui avaient failli pouvaient contribuer à la renaissance du pays. Mais un loup ne devient jamais berger.
À l’approche du référendum constitutionnel, le masque est tombé. HPO, loin de prouver son engagement, a préféré jouer aux équilibristes politiques. Ses déclarations publiques contre Oligui Nguema sentaient le chantage et la rancœur, dans une tentative désespérée de saboter un processus démocratique crucial. C’était une trahison de trop. Soldat dans l’âme, le président n’a pas hésité à agir avec fermeté pour protéger les intérêts de la nation. La fuite soudaine de HPO n’est pas un mystère ; c’est une leçon. Ceux qui ont été épargnés par la justice, au nom de la réconciliation, doivent comprendre que cette clémence n’est pas un blanc-seing pour des manœuvres déstabilisatrices.
L’affaire Opiangah est un avertissement clair : les anciens fossoyeurs de la République, encore tolérés dans le processus de reconstruction, doivent savoir que leur sursis est conditionnel. Oligui Nguema a montré qu’il est un homme de consensus, prêt à offrir une seconde chance, mais jamais au détriment de l’honneur national. La loyauté envers le peuple gabonais est non négociable. Ceux qui pensent pouvoir trahir cette confiance, comme HPO l’a fait, se heurteront à la fermeté du soldat-président.
Le Gabon se reconstruit sur des fondations de justice et de vérité. Le cas de HPO rappelle à tous que la clémence a ses limites. Oligui Nguema l’a prouvé : l’intérêt national prime sur toute autre considération, et la trahison ne restera jamais impunie.